A vous, amis des contes, des légendes, des êtres et des lieux étranges; amis des jardins, des champs, des bois , des rivières ; amis des bêtes à poils, à plumes ou autrement faites ; amis de toutes choses vivantes, passées, présentes ou futures, je dédie cet almanach et ses deux petits frères: auboisdesbiches et gdscendu.

Tantôt chronique, tantôt gazette, ils vous diront le saint du jour, son histoire et le temps qu’il vous offrira ; ils vous diront que faire au jardin et les légendes des arbres et des fleurs. Ils vous conteront ce qui s’est passé à la même date en d’autres temps. Ils vous donneront recettes de cuisines et d’élixirs plus ou moins magiques, sans oublier, poèmes, chansons, mots d’auteurs, histoires drôles et dictons… quelques extraits de livres aimés aussi et parfois les humeurs et indignations de la chroniqueuse.

Bref, fouillez, farfouillez, il y a une rubrique par jour de l’année. Puisse cet almanach faire de chacun de vos jours, un Bon Jour.

Et n'oubliez pas que l'Almanach a deux extensions: rvcontes.blogspot.fr où vous trouverez contes et légendes de tous temps et de tous pays et gdscendu.blogspot.fr consacré au jardinage et tout ce qui s'y rapporte.

lundi 28 septembre 2015

Monsieur de Saint Simon ou les potins de la Commère- Posé sur 2021


 
Monsieur de Sant Simon ou les Potins de la Commère
Curieusement, il n’existe pas de masculin au sens actuel de commère puisque compère évoque tout autre chose.  D’autant plus qu’on imagine mal monsieur de Saint-Simon si fort imbu de ses titres et de  sa noblesse, admettre dans son entourage un « compère ». Même si on garde à ce mot tout son sens de parité, monsieur de Saint-Simon estimait n’avoir que fort peu de pairs ; ses écrits en témoignent.
Le long règne de Louis XIV fut commenté par trois principaux chroniqueurs, dont deux étaient des femmes : madame de Sévigné aux belles lettres, la princesse Palatine, seconde épouse de Monsieur frère du Roi et pour la fin du règne, monsieur de Saint-Simon, vidame de Chartres, puis duc à la mort de son père.
Nous avons dans notre région si mal nommée « Centre »,  deux écrivains de poids qui, comme par hasard, sont deux chroniqueurs. Je m’explique : Marcel Proust était fervent lecteur de Saint-Simon et qu’est-ce que la  « Recherche du Temps  Perdu» sinon  une vaste chronique d’une époque et d’un milieu par un écrivain au style parfois aussi incisif que celui de son prédécesseur et modèle.
Proust portait sur la haute société de son temps un regard d’admiration narquoise tout comme Saint-Simon du haut de son titre considérait la Cour et les grands de ce monde sans aucune aménité.
Ce même regard était aussi celui de la Comtesse de Ségur, autre grand écrivain local. Car au fond, ses romans destinés aux enfants sont aussi une chronique de son époque et les portraits qu’elle brosse , dans leur réalisme, ne sont pas toujours flatteurs. Donc notre région est fertile en chroniqueurs, mais revenons à celui qui nous occupe ici.
Inutile de retracer un portrait précis qu’on trouve sans peine sur wiki et regardons Louis de Saint-Simon comme on considérerait un voisin. Un voisin dont la demeure n’est plus aujourd’hui qu’une ruine. Pourquoi ? Qu’est-il arrivé au domaine de la Ferté-Vidame ?
Remontons le temps… Ferté signifie forteresse. Toutes les villes, tous les villages dont une partie du nom est Ferté furent ou sont encore des forteresses.
Quant à vidame, quelle sorte de titre est-ce là ? Un vidame était le seigneur en charge de protéger un évêché. Celui dont nous parlons est le plus grand domaine épiscopal de France : celui de Chartres. Monsieur de Saint-Simon avant d’être duc, fut vidame de Chartres  bien qu’il n’eût plus grand-chose à protéger. Mais il se trouve que son domaine fut à deux reprises sur une frontière difficile à garder.
Une première fois au temps des invasions des vikings. Rollon leur chef, fit allégeance à Charles, roi de France. On connaît la scène : Rollon devait en signe de soumission, baiser le pied du souverain, mais pour n’avoir pas à plier le genou, ce que son sens de l’honneur ne pouvait admettre,  il porta le pied à ses lèvres, ce qui ne manqua pas de déséquilibrer son suzerain. En échange de cette étrange soumission, il reçut en apanage le duché de Normandie, mais un viking reste un viking et son désir de conquête sans mesure. Si bien que, pour protéger la Beauce, une forteresse  fut  construite sur le futur domaine de notre duc. Une forteresse de plaine, sans motte féodale, défendue par des douves alimentées par des marécages voisins, comme le château de Maillebois  ou encore celui de Fougères. Rollon et ses Vikings passèrent et la forteresse resta qui fut bien utile quelques siècles plus tard pour freiner l’envahisseur anglais.
Il va sans dire qu’au temps où Claude de Saint-Simon -le père du chroniqueur-acquit le domaine, sa fonction guerrière était devenue inutile et que l’évêque de Chartres n’avait plus besoin du secours d’aucun vidame, mais le château demeurait et le titre également.
Louis, duc de Saint-Simon écrit aux premières pages de ses « Mémoires » :
« La naissance et les biens ne vont pas toujours ensemble. Diverses aventures de guerre et de famille avaient ruiné notre branche, et laissé mes derniers pères avec peu de fortune et d’éclat pour leurs services militaires : mon grand-père, qui avait suivi toutes les guerres de son temps, et toujours passionné royaliste, s’était retiré dans ses terres, où son peu d’aisance l’engagea à suivre la mode du temps et de mettre ses deux aînés pages de LouisXIII… »
Le fait est que les deux aïeuls de Louis avaient été ligueurs et avaient longtemps contre toute prudence, combattu Henri IV. Il ne fait pas bon se trouver du côté des vaincus et Louis de Saint-Simon le grand-père avait été prié d’aller voir si le temps était beau sur ses terres et de n’en plus sortir. La famille se fit oublier pendant un certain temps, puis les deux garçons purent enfin se montrer à la Cour.
Le cadet, Claude,  père de notre chroniqueur sut habilement tirer parti du penchant qu’avait LouisXIII pour les jeunes garçons aimables et qui, comme lui, aimaient la chasse pour gagner la faveur du roi. Ce qui selon Richelieu, n’était guère difficile : « Un favori, disait-il, poussait en une nuit comme un potiron ».
Claude eût l’habileté de savoir durer. Il acquit ainsi une fortune considérable et fit ériger son fief picard de Saint-Simon en duché pairie. Fief où vraisemblablement Louis ne mit jamais les pieds pas plus qu’il n’en parla car son père avait acheté cette terre de la Ferté-Vidame qui fut pendant 120 ans leur domaine favori.
Louis, duc de Saint-Simon, s’il ne nous avait laissé ses monumentales mémoires, ferait partie de ces gens heureux dont on n’a rien à dire puisqu’ils n’ont pas d’histoire. Il ne connut au cours de sa longue vie d’autres malheurs que ceux qui sont communs à tous et ne vécut nulles aventures extraordinaires autres que celles d’un riche aristocrate de son temps. Partageant sa vie entre ses terres et la Cour.
Existence qui lui valut toutefois quelques soucis financiers, mais il n’était pas le seul dans ce cas. Louis XIV avait dans son enfance été fort traumatisé par la Fronde. D’un tempérament mesquin, rancunier et vindicatif, il n’oublia jamais la révolte de la noblesse à laquelle avait pris part des membres proches de sa famille. Sa cousine, la Grande Mademoiselle n’avait pas hésité à faire tourner les canons de la Bastille contre l’armée royale. Il avait dû supporter l’exil de Mazarin qui était son parrain et qu’il aimait. Il s’était juré de mettre au pas tous ses grands seigneurs souvent plus riches que lui ; Fouquet en fit l’amère expérience. Un moyen  simple et efficace fut de les obliger à paraître à sa Cour et d’y mener un train souvent au-dessus de leurs moyens. Saint-Simon ne put échapper à la règle.

Claude son père avait 64 ans lorsqu’il perdit sa première femme qu’il aimait infiniment. Le chagrin ne l’empêcha pas d’épouser deux ans plus tard Charlotte de l’Aubespine qui lui donna le 16 janvier 1675 sous le signe du Verseau, un fils auquel il décerna le titre de vidame de Chartres. C’est ainsi que le jeune Louis, dès ses premières années, s’attacha à la Ferté où contrairement aux usages de son temps, sa mère veillait sur lui avec tendresse. Louis fut un enfant heureux.

mercredi 16 septembre 2015

Un souvenir… copié sur bureau souvenirs en vrac


… Comme une image, une carte postale aux tons sépia.
C’était en 1956 à Nancy ; sur l’un des deux ponts enjambant la voie ferrée qui coupe en deux la ville…
… En fait des ponts, il n’y en a pas deux mais trois, mais sur deux seulement circulait le tramway ; la ligne 3 allait à Laxou, chez une de mes grand mères.
Sur l’autre pont, passaient le 4 et le 5 qui, par l’avenue Foch remontait vers la caserne Blandan ; l’arrêt pour chez nous était place du Bon Coin .
C’est sur ce pont qu’un jour crépusculaire d’automne, dans un brouillard encore épaissi par la fumée des locomotives, je voyais une foule de gens marcher à pas lents, fatigués autant que leurs vêtements déclinant toute une gamme de bruns… ils portaient des valises.

« Ce sont des réfugiés… des hongrois… » me dit celle qui ce jour-là m’accompagnait.

mardi 15 septembre 2015

Petit guide pour distinguer les vrais chrétiens des faux





 Le Monde (et Claude)
13 septembre 2015

L'intention, affichée par certains maires, de trier les réfugiés en fonction de leur religion, est une honte. Mieux vaut traiter par l'ironie cette charité sélective et proposer à ces élus un test d'identification du chrétien véritable
Les maires de Roanne et de Belfort ont annoncé leur intention de participer à l'accueil des réfugiés dans leur ville, à condition qu'ils soient chrétiens. On doit saluer cette initiative  : non seulement, comme l'a dit Marine  Le Pen, les réfugiés sont un fardeau, mais, allons plus loin, il ne manquerait plus que cela que parmi eux se cachent des terroristes. Il ne suffit pas, en effet, pour lutter contre le djihadisme précoce d'exclure des cantines les enfants qui ne mangent pas de porc, il faut pratiquer une sélection rigoureuse dès le début et exclure les réfugiés suspects, donc musulmans. Après l'immigration choisie, appliquons la charité sélective  : tous les hommes sont des frères, mais les chrétiens plus que tous les autres.
Et puis, nous dit le maire de Roanne, les réfugiés chrétiens sont doublement des victimes : parce qu'ils vivent dans des pays ravagés par la guerre et parce qu'ils sont persécutés dans leur pays en tant que chrétiens. Peu importe, soit dit en passant, si les chrétiens ont plutôt été protégés par les pouvoirs dictatoriaux en Irak et en Syrie, et si leur sort aujourd'hui n'est pas pire que celui des sunnites. Un élu n'est pas obligé de savoir de quoi il parle.
Résultat de recherche d'images pour "chrétien"Comment différencier les vrais chrétiens des faux chrétiens  ? Le certificat de baptême pourrait en faire foi. Mais ne soyons pas naïfs, s'il est facile d'obtenir des faux papiers, pourquoi pas de faux certificats de baptême  ? D'autre part, personne ne ressemble plus à un(e) Syrien(e) musulman(e) qu'un(e) Syrien(ne) chrétien(ne).
Pour contribuer à la réussite de cette opération, et répondre de façon anticipée à des objections qu'on ne manquera pas de leur adresser, voici quelques modestes propositions de tests pour trier les vrais chrétiens.

1. On commencera par la cérémonie "  Pinard et sauciflard  ". Pour un accueil public et festif, on ne se bornera pas à les accueillir avec des pancartes de bienvenue, on leur servira un verre de rouge et du saucisson. Le test est imparable. Ceux et celles qui refuseront de boire et de manger seront renvoyés immédiatement chez eux.

2. N'écartons pas le cas de gens qui surmonteront leur répugnance pour tromper la vigilance des gardiens de l'identité chrétienne de la France. Il faut un second test qui a l'inconvénient de ne s'appliquer qu'aux hommes  : l'inspection des prépuces. L'ennui, c'est qu'il existe des chrétiens qui sont circoncis. Les juifs le sont également. Il faut donc un troisième test.

3. Il ne suffit pas de se prétendre chrétien, il faut le prouver. Rien de tel que de soumettre le et la réfugié(e) à un questionnaire de connaissance des Evangiles et éventuellement des épîtres de Paul. Un questionnaire à choix multiple auquel tout chrétien français sait répondre depuis sa communion solennelle serait donc nécessaire.

4. Mais apprendre par cœur est insuffisant, si la conviction n'est pas là. On demandera donc de chanter des hymnes, le chant est censé exprimer les émotions. Ici, les choses risquent de se compliquer. Les chrétiens d'Orient célèbrent la messe en arabe. C'est étrange, mais c'est ainsi. Mieux, ou pire, certaines célébrations se font en araméen, la langue du Christ. Il faudra donc prévoir des traducteurs arabe français et araméen français pour s'assurer que ces postulants ne racontent ni ne chantent n'importe quoi.

5. Un problème délicat n'a pas encore été soulevé. Parmi les chrétiennes d'Orient, nombreuses sont celles qui portent un foulard qui couvre leurs cheveux. Comme l'inspection des prépuces ne les concerne pas, il faudrait leur imposer de ne porter leur foulard qu'à la messe  : un engagement écrit.

6. Si les candidats à l'accueil au titre de réfugiés ont passé avec succès ces tests, dans le souci de s'assurer que leur foi chrétienne est sincère et durable, on leur fera signer un engagement à assister aux messes et autres célébrations chrétiennes de Roanne et de Belfort.

7. Il faut, pour terminer, soulever un problème qui risque de se poser et se préparer à le résoudre. On sait que le christianisme a connu des schismes et des disputes théologiques graves. Espérons que nos nouveaux chrétiens venus d'Orient ne se proposent pas de rouvrir les querelles sur la nature du Christ ou de Marie.

Rassurons-nous, il y a peu de chance que cela intéresse quiconque chez nous.

En revanche, il est possible qu'un des chrétiens en vienne à poser des questions qui touchent au cœur de l'Evangile du Christ et demande si un chrétien ne doit pas faire siennes les paroles de l'apôtre Paul disant  : "  Il n'y a plus ni juif ni Grec, il n'y a plus ni esclave ni libre, il n'y a plus ni homme ni femme  " (Gal.  3, 28) et "  Gloire, honneur et paix pour quiconque fait le bien, pour le juif, puis pour le Grec  ! Car devant Dieu, il n'y a point d'acception de personnes  " (Rom.  2, 10), en précisant qu'on peut remplacer "  juif  " et "  Grec  ", qui renvoient au contexte de l'époque de Paul, par "  Arabes  ", "  musulmans  ", "  athées  ", ou tout ce qu'on voudra.

Que lui répondre s'il traduit les paroles de Paul ainsi  : "  Pour nous, chrétiens, il n'y a ni musulmans ni Arabes, tous ceux qui souffrent de l'oppression sont les bienvenus  " ?Je suis d'avis qu'on devrait le renvoyer chez lui pour cause de trouble à l'ordre public.

par Jean-Claude Bourdin   philosophe, spécialiste des matérialistes philosophiques

samedi 5 septembre 2015

Instruction religieuse

1/ Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre.
2/ Non.
3/ Ce n'est pas comme ça.
4/ Reprenons depuis le début.

§§§§

  

1/ Au commencement, il y avait Dieu.
2/Et rien d'autre.
3/ Il ne pouvait y avoir rien d'autre car, pour qu'il y eût quelque chose, il eût fallu que Dieu l'eût crée,
4/ Or Dieu n'avait encore rien créé.
4 bis/ Puisque c'était le commencement.
5/ Pour créer, il faut non seulement êtreDieu,
6/ Mais encore il faut savoir qu'on est Dieu.
7/ Or Dieu ne savait pas qu'il était Dieu,
8/ Puisqu'il était tout seul.
9/ Pour savoir qu'on est Dieu, il faut être deux:
10/ Un qui est Dieu, et l'autre qui Lui dit :"Mon Dieu."
11/ Car on ne peut pas être Dieu tout court. On ne peut être que le Dieu de quelqu'un.
12/ Or Dieu était tout seul.
13/ Il n'était donc le Dieu de personne.
14/ J'espère que vous avez tout compris.
15/ Sinon, recommencez en lisant très lentement.
16/ Cela aurait pu durer longtemps.
17/ C'est bien ce qui arriva.
18/ Cela dura très, très, très longtemps.
19/ Tellement longtemps qu'il fallait être Dieu pour supporter ça.
20/ Aucune autre bête au monde n'aurait pu.

*******

1/ Au commencement, il n'y avait donc pas le ciel, ni la terre.
2/ Il n'y avait même pas l'idée du ciel ni l'idée de la terre dans la tête de Dieu.
3/ Il ne pouvait y avoir que Dieu et ce que Dieu avait crée.
4/ Or Dieu n'avait pas encore crée l'idée du ciel ni l'idée de la terre.
5/ IL n'avait même pas encore crée l'idée d'idée.
6/ Il n'avait même pas encore créé l'idée de créer.
6 bis/ Il faut bien qu'il y ait eu un moment comme ça.
6 ter/ Non?
7/ Pourquoi Dieu aurait-Il créé. il n'avait pas besoin de ça. Dieu n'a aucun besoin.
8/ Car Dieu est Dieu.
9/ Et pour que Dieu éprouve le besoin, il faut d'abord qu'Il crée le besoin.
10/ Ce qu''Il peut très bien faire, naturellement.
11/ Car Dieu est Dieu.
12/ Mais si Dieu crée le besoin, Il cesse d'être Dieu.
13/ Car un Dieu qui a un besoin n'est pas Dieu.
14/ Dieu savait tout cela, car Il est l'intelligence suprême.
15/ Il savait tout cela, mais à quoi bon être Dieu si on ne peut rien faire?
16/ Alors, Il décida de prendre le risque.
17/ Et il fit bien.
18/ Car rien de tout cela n'a jamais gêné personne.
19/ Sauf les mécréants et les ricanants, mais ceux-là comptent pour du beurre.

CAVANNA - Almanach 1958 (Septembre)

mercredi 2 septembre 2015

Hello!

A vous tous amies et amis ... je ne suis pas très fidèle ces temps-ci, mais vous êtes tous dans mon coeur et mes pensées.
Comme vous avez pu le deviner, j'ai été un peu secouée depuis le printemps dernier et du coup plein de choses qui me tiennent à coeur on pris du retard. Mon jardin particulièrement. Je rattrape le temps perdu mais avec une lenteur qui diminue chaque jour. Et puis, il a fait sec et il a fallu porter de l'eau à de jeunes arbres plantés à l'automne dernier.
Du coup, je n'ai plus trop de temps pour écrire... Mais  inévitablement l'hiver reviendra avec la mobilité et donc, je vais continuer à être intermittente en attendant...
Je vous embrasse toutes et tous...