A vous, amis des contes, des légendes, des êtres et des lieux étranges; amis des jardins, des champs, des bois , des rivières ; amis des bêtes à poils, à plumes ou autrement faites ; amis de toutes choses vivantes, passées, présentes ou futures, je dédie cet almanach et ses deux petits frères: auboisdesbiches et gdscendu.

Tantôt chronique, tantôt gazette, ils vous diront le saint du jour, son histoire et le temps qu’il vous offrira ; ils vous diront que faire au jardin et les légendes des arbres et des fleurs. Ils vous conteront ce qui s’est passé à la même date en d’autres temps. Ils vous donneront recettes de cuisines et d’élixirs plus ou moins magiques, sans oublier, poèmes, chansons, mots d’auteurs, histoires drôles et dictons… quelques extraits de livres aimés aussi et parfois les humeurs et indignations de la chroniqueuse.

Bref, fouillez, farfouillez, il y a une rubrique par jour de l’année. Puisse cet almanach faire de chacun de vos jours, un Bon Jour.

Et n'oubliez pas que l'Almanach a deux extensions: rvcontes.blogspot.fr où vous trouverez contes et légendes de tous temps et de tous pays et gdscendu.blogspot.fr consacré au jardinage et tout ce qui s'y rapporte.

lundi 22 juin 2015

LES PIOUPIOUS posé sur 2021


D’où vient le surnom de pioupious parfois donné aux soldats ?

L’uniforme blanc des gardes-françaises leur valut le surnom de « pierrots » ; un de leurs colonels , Mr de Grammont était visé par ce couplet :

Résultat de recherche d'images pour "moineau"O beau colonel de Pierrots,
On a tort quand on vous oublie,
Non que vous soyez un héros ;
Mais lorsqu’on met jusqu’aux Chabots
Dans la liste que l’on publie,
O beau colonel de Pierrots,
C’est à tort que l’on vous oublie.

Le nom de Pierrot s’appliquait aussi aux moineaux et les gavroches imitaient le piou…piou de l’oiseau sur le passage des militaires.

samedi 20 juin 2015

La photo du samedi...

Quelques fleurs pour AMARTIA'S GANG

Les hémérocalles prennent la suite des pivoines et finalement, ce "banal" Lys de St Joseph vaut bien ses frères plus sophistiqués.... qui n'ont pas encore fleuri d'ailleurs///

vendredi 19 juin 2015

Texte écrit par Fred Vargas en 2009


Nous y voilà, nous y sommes.
Depuis cinquante ans que cette tourmente menace dans les hauts-fourneaux de l'incurie de l'humanité, nous y sommes. Dans le mur, au bord du gouffre, comme seul l'homme sait le faire avec brio, qui ne perçoit la réalité que lorsqu'elle lui fait mal.
Telle notre bonne vieille cigale à qui nous prêtons nos qualités d'insouciance.
Nous avons chanté, dansé.
Quand je dis « nous », entendons un quart de l'humanité tandis que le reste était à la peine. Nous avons construit la vie meilleure, nous avons jeté nos pesticides à l'eau, nos fumées dans l'air, nous avons conduit trois voitures, nous avons vidé les mines, nous avons mangé des fraises du bout du monde, nous avons voyagé en tous sens, nous avons éclairé les nuits, nous avons chaussé des tennis qui clignotent quand on marche, nous avons grossi, nous avons mouillé le désert, acidifié la pluie, créé des clones, franchement on peut dire qu'on s'est bien amusés.
On a réussi des trucs carrément épatants, très difficiles, comme faire fondre la banquise, glisser des bestioles génétiquement modifiées sous la terre, déplacer le Gulf Stream, détruire un tiers des espèces vivantes, faire péter l'atome, enfoncer des déchets radioactifs dans le sol, ni vu ni connu.
Franchement on s'est marrés. Franchement on a bien profité. Et on aimerait bien continuer, tant il va de soi qu'il est plus rigolo de sauter dans un avion avec des tennis lumineuses que de biner des pommes de terre. Certes. Mais nous y sommes.
la Troisième Révolution. Qui a ceci de très différent des deux premières ( la Révolution néolithique et la Révolution industrielle, pour mémoire) qu'on ne l'a pas choisie. « On est obligés de la faire, la Troisième Révolution ? » demanderont quelques esprits réticents et chagrins.
Oui.
On n'a pas le choix, elle a déjà commencé, elle ne nous a pas demandé notre avis.
C'est la mère Nature qui l'a décidé, après nous avoir aimablement laissés jouer avec elle depuis des décennies.
La mère Nature, épuisée, souillée, exsangue, nous ferme les robinets.
De pétrole, de gaz, d'uranium, d'air, d'eau.
Son ultimatum est clair et sans pitié :
Sauvez-moi, ou crevez avec moi (à l'exception des fourmis et des araignées qui nous survivront, car très résistantes, et d'ailleurs peu portées sur la danse).
Sauvez-moi, ou crevez avec moi.
Evidemment, dit comme ça, on comprend qu'on n'a pas le choix, on s'exécute illico et, même, si on a le temps, on s'excuse, affolés et honteux. D'aucuns, un brin rêveurs, tentent d'obtenir un délai, de s'amuser encore avec la croissance.
Peine perdue.
Il y a du boulot, plus que l'humanité n'en eut jamais.
Nettoyer le ciel, laver l'eau, décrasser la terre, abandonner sa voiture, figer le nucléaire, ramasser les ours blancs, éteindre en partant, veiller à la paix, contenir l'avidité, trouver des fraises à côté de chez soi, ne pas sortir la nuit pour les cueillir toutes, en laisser au voisin, relancer la marine à voile, laisser le charbon là où il est, - attention, ne nous laissons pas tenter, laissons ce charbon tranquille - récupérer le crottin, pisser dans les champs (pour le phosphore, on n'en a plus, on a tout pris dans les mines, on s'est quand même bien marrés).
S'efforcer. Réfléchir, même. Et, sans vouloir offenser avec un terme tombé en désuétude, être solidaire. Avec le voisin, avec l'Europe, avec le monde. Colossal programme que celui de la Troisième Révolution. Pas d'échappatoire, allons-y.
Encore qu'il faut noter que récupérer du crottin, et tous ceux qui l'ont fait le savent, est une activité foncièrement satisfaisante. Qui n'empêche en rien de danser le soir venu, ce n'est pas incompatible.
A condition que la paix soit là, à condition que nous contenions le retour de la barbarie -une autre des grandes spécialités de l'homme, sa plus aboutie peut-être. A ce prix, nous réussirons la Troisièmerévolution.
A ce prix nous danserons, autrement sans doute, mais nous danserons encore.
Fred Vargas
Archéologue et écrivain


En réponse à Fred Vargas

Oui, la Terre est malade ; la Nature souffre et moi qui croyais l’aimer j’ai contribué par négligence, insouciance, ignorance à lui faire du mal. Un examen de conscience s’impose:
Ai-je souillé son eau de pesticides ? non, ce n’est pas moi ; ce sont les agriculteurs ! Mais n’est-ce pas moi qui voulais des fruits, des légumes, gros, impeccables, sans taches, sans vers et sans limaces ???
Ai-je envoyé des fumées nocives dans l’air ? non, ce n’est pas moi, ce sont les usines, les industriels ! Mais n’ai-je jamais rien voulu de ce que produisent ces usines ?
Ai-je conduit trois voitures ? pas en même temps en tout cas et s’il n’avait tenu qu’à moi j’aurais un âne et une charrette. Et j’ai toujours voulu des voitures sobres, que j’ai soignées de façon qu’elles polluent le moins possible. Pas de rouge sur ce point là !
Ai-je vidé les mines ? De charbon, j’y ai contribué ; je suis si frileuse !
Ai-je mangé des fraises venues du bout du monde ? Oh, probablement et les Tagada qui font ma joie ne sont sans doute pas non plus bien écologiques..
Ai-je voyagé en tous sens ? Pas trop, certes, mais oui quand même…
Ai-je éclairé la nuit ? Pas moi , mais j’ai aimé les lieux où on le fait.
Ai-je porté des tennis qui clignotent ? Ah, non ! Quelle faute de goût !
Ai-je grossi ? Hélas oui !
Ai-je mouillé le désert ? Je ne pense pas .. la seule fois où j’y suis allée, j’étais étroitement surveillée…
Ai-je acidifié la pluie ? Je ne pense pas.
Ai-je crée des clones ? Même si je l’avais pu, je ne l’aurais pas fait !
Ai-je fait fondre la banquise ?? peut-être par ignorance y ai-je contribué.
Ai-je glissé sous terre des bestioles génétiquement modifiées ? J’espère bien que non !
Ai-je déplacé le Gulf Stream ? non, j’aurais bien trop peur qu’il nous abandonne.
Ai-je détruit des espèces vivantes ? jamais volontairement ! même les araignées qui parfois squattent la baignoire ont droit à mon respect.
Ai-je fait péter l’atome ? C’est pas moi !!!!
Ai-je enfoui dans le sol des déchets radio actifs ? Non, et même je trie consciencieusement mes poubelles et ce n’est pas toujours facile.
Ai-je biné des pommes de terre ? Oui, souvent. C’est aussi efficace que le gym en salle et les patates sont meilleures.

Et maintenant….
Que vais-je faire ???

Nettoyer le ciel ? Oui, si je peux.
Laver l’eau ? pourquoi pas.
Décrasser la terre ? Bien entendu si on m’en donne les moyens.
Abandonner la voiture ? Là, tout de suite, ce n’est guère possible. Réduire encore les déplacements, oui.
Figer le nucléaire ? Je suis pour.
Ramasser les ours blancs ? Dès que j’en vois un, je l’adopte.
Eteindre en partant ? Oui, mais là, il y a un gros effort à faire. C’est curieux comme ce qui semble le plus simple est parfois difficile à exécuter.
Veiller à la paix ? oui, en commençant tout près et là aussi ce sera dur !
Contenir l’avidité ? ah, oui, qui voudrait se dire avide ? Mais quelquefois…..
Trouver des fraises à côté de chez soi ? Parfaitement d’accord, mais prévenir aussi les oiseaux de mon jardin, pour qu’ils acceptent de partager.
Ne pas sortir la nuit pour les cueillir toutes… Pas de danger, le voisin n’en cultive pas !
En laisser au voisin ? Là encore c’est du ressort des oiseaux !
Relancer la marine à voile ? oui, et même le cheval pour les labours…
Laisser le charbon là où il est ? je me chauffe au bois… est-ce mal ?
Récupérer le crottin ? Bien entendu ! rien n’est meilleur pour toutes sortes d’usages !
Pisser dans les champs ? Oui, mais pour les filles, c’est moins facile !

Et voilà le travail ! J’ai mis en rouge ma culpabilité et en vert ma bonne conscience…
Eh, bien, les copains… Y’a encore du boulot !!





mardi 16 juin 2015

Le Fil de Sophie

"Une bonne vie est caractérisée par une absorption totale dans ce que l'on fait"

Mihaly CSIKSZENTMIHALY - The concept of flow- Handbook of positive psychologie

 

lundi 15 juin 2015

Un poète: Gentil Bernardposé sur 2021




Gentil Bernard était poète, mais était-il vraiment « gentil » ? Avait-il mérité ce surnom que lui avait donné Voltaire ?
Pierre Joseph Bernard est né à Grenoble le 26 août 1708. Son père sculpteur, l’envoie faire ses études chez les Jésuites à Lyon.
Puis, comme tous les jeunes gens ambitieux, il «monte » à Paris et gagne sa vie comme clerc chez un procureur où il s’ennuie ferme. Il rêve d’aventures et en 1733, il s’enrôle dans l’armée qui part en Italie. Le général marquis de Pezay le prend comme secrétaire . Content de ses services, de Pezay recommande Bernard au maréchal de Coigny.
Le jeune homme ne se contente pas de gratter du papier ; il se bat aussi et se distingue à Parme et à Guastalla. A ses moments perdus, il fait des vers. Ce qui déplaît au Maréchal ; un secrétaire n’est après tout qu’un domestique qu’il n’admet pas à sa table ; Bernard est interdit de poésie.
En 1736, il a quitté le Maréchal et l’armée et publie quelques vers dans l’Almanach des Muses. En 1737, il écrit un livret d’Opéra tiré de Castor et Pollux , une tragédie de Quinault. Jean Philippe Rameau en compose la musique. Bernard le dédie à Madame de Pompadour.
La favorite le fait nommer bibliothécaire du cabinet du Roi au château de Choisy. Pour la jolie somme de30000 livres par an, il n’a pas grand’chose à faire.
Le vieux maréchal de Coigny avant de mourir le recommande à son fils et en 1740, le duc le fait nommer Secrétaire Général des Dragons, pour 20000 livres par an. En mai de cette année-là, il avait commencé d’écrire l’Art d’Aimer pour lequel Voltaire le félicite et le baptise « Secrétaire de l’Amour ».
Bernard a grandi au temps de la Régence et de la morale . Le règne de Louis XV n’impose pas plus de rigueur et notre poète, désormais fort riche, fêté dans la meilleure société, membre de la libertine Société du Caveau, ne songe qu’aux plaisirs et à la débauche. Il fait la fête jusqu’à en devenir Gâteux. Il meurt à Choisy en 1771.
Son ouvrage principal et presque unique est cet Art d’Aimer auquel il travailla pendant 30 ans. C’est un long poème licencieux qui bénéficia d’une grande réputation… tant qu’il ne fut pas publié. Bon diseur, Bernard en faisait lecture dans les salons, mais on trouva l’ouvrage publié assez médiocre et, après la mort du poète, Voltaire à la plume acérée écrivit à St Lambert qu’il avait bien fait de tarder à publier son œuvre.
Le Prince de Ligne fit de « Gentil Bernard » un portrait peu flatteur affirmant qu’il n’était gentil ni de figure ni de manières. Il le décrit pourtant comme « Grand, assez beau, brun, aimable, facile, complaisant, homme de bonne compagnie, aimé de tout le monde, ne faisant ni esprit ni compliment, bien gourmand et lisant à merveille son « Art d’aimer ».

L'amant frivole et volage
Chante partout ses plaisirs;
Le berger discret et sage
Cache jusqu'à ses désirs.
Telle est mon ardeur extrême:
Mon coeur, soumis à ta loi,
Te dit sans cesse qu'il aime
Pour ne le dire qu'à toi....

samedi 13 juin 2015

On annonce la couleur!!!



A vos crayons.....

Un coin à l'ombre




C'est un peu envahi, mais il y a encore de la place pour s'asseoir.... Vous prendrez bien un verre? ou une tasse de thé?


jeudi 11 juin 2015

Ca ressemble à quoi le Thimerais?



Par exemple à çà....

mardi 9 juin 2015

Paroles d'Hommes


Nous avons toujours eu beaucoup; nos enfants n'ont jamais pleuré la faim, notre peuple n'a jamais manqué de rien... Les rapides de Rock River nous fournissaient en abondance un excellent poisson, et la terre très fertile a toujours porté de bonnes récoltes de maïs, de haricots, de citrouilles et de courges... Ici était notre village depuis plus de cent ans pendant lesquels nous avons tenu la vallée du Mississipi sans qu'elle nous fut jamais disputée... Notre village était sain et nulle part, dans le pays, on ne pouvait trouver autant d'avantages ni de chasses meilleures que chez nous. Si un prophète était venu à notre village en ce temps-là nous prédire ce qui devait advenir, et qui est advenu, personne dans le village ne l'aurait cru.  



Ma-ka-tai-me-she-kia-kiak
ou Black Hawk,
chef des Sauks et des Foxes.




samedi 6 juin 2015

Jardin du samedi...

Et d'ailleurs.... c'est plus un jardin c'est la zone....




lundi 1 juin 2015

Découverte nouvelle en recherche fondamentale...

Par Claude...

Les Suisses ont enfin découvert pourquoi
il y avait des trous dans le fromage :
des particules de foin tombées dans le lait.
 
Il leur reste à élucider la raison pour laquelle
il y a du fromage autour des trous.