A vous, amis des contes, des légendes, des êtres et des lieux étranges; amis des jardins, des champs, des bois , des rivières ; amis des bêtes à poils, à plumes ou autrement faites ; amis de toutes choses vivantes, passées, présentes ou futures, je dédie cet almanach et ses deux petits frères: auboisdesbiches et gdscendu.

Tantôt chronique, tantôt gazette, ils vous diront le saint du jour, son histoire et le temps qu’il vous offrira ; ils vous diront que faire au jardin et les légendes des arbres et des fleurs. Ils vous conteront ce qui s’est passé à la même date en d’autres temps. Ils vous donneront recettes de cuisines et d’élixirs plus ou moins magiques, sans oublier, poèmes, chansons, mots d’auteurs, histoires drôles et dictons… quelques extraits de livres aimés aussi et parfois les humeurs et indignations de la chroniqueuse.

Bref, fouillez, farfouillez, il y a une rubrique par jour de l’année. Puisse cet almanach faire de chacun de vos jours, un Bon Jour.

Et n'oubliez pas que l'Almanach a deux extensions: rvcontes.blogspot.fr où vous trouverez contes et légendes de tous temps et de tous pays et gdscendu.blogspot.fr consacré au jardinage et tout ce qui s'y rapporte.

vendredi 27 février 2015

La Vache rit jaune X copié sur bureau souvenirs en vrac

La vache rit jaune

Certains me diront qu'avec ce qui se passe en ce moment dans le monde, guerres, meurtres, violences scandales politico- financiers, procès scabreux, sans compter crises et chômage, on pourrait se préoccuper d'autre chose que des cornes des vaches!
Mais quand même: je vous entends Docte Eleveur, affirmer qu'il est indispensable d'écorner les vaches, et mieux encore pour leur épargner le stress de l'opération, de créer une race de vaches sans cornes, je me demande où la Nature avait la tête quand elle a doté les bovins de cornes.
"Pour se défendre contre les prédateurs, me répond la Nature! Sans cornes les vaches ne seraient probablement pas parvenues jusqu'à nous et jamais nous n'aurions connu le camembert; ce qui serait regrettable.
-Certes, lui répond le Docte Eleveur, mais désormais, nous veillons sur nos vaches et nous avons éliminé tout prédateur qui pourrait nous faire concurrence au sommet de la chaîne alimentaire et nous bouffons nos vaches nous-mêmes. Mieux, elles ne nous craignent plus et ne songent que rarement à nous encorner.
-Eh! dans ce cas, pourquoi leur ôter les cornes?
-Les cornes sont dangereuses; les vaches en stabulation, se blessent entre elles et mères dénaturées, parfois blessent leurs veaux. Soucieux de leur bien-être, nous les écornerons."
Rêveuse je songe qu'autrefois les vaches étaient au pré, rentrées l'hiver et pour la nuit dans des étables spacieuses et je n'ai jamais entendu le Nonon et la Tante qui avaient des vaches se plaindre de bêtes encornées.
Mais la raison, la vraie, celle que vous n'avez pas mentionnée, Docte Eleveur du Salon de l'Agriculture, Bienfaiteur du Bétail, c'est celle qui a chatouillé mes oreilles voici quelque temps: c'est  quand on enfourne les vaches, pour les conduire à l'abattoir dans des bétaillères, que trop serrées , elles se blessent. Et mieux encore, ces cornes prennent de la place. Supprimons les cornes et l'on peut optimiser le transport avec quelques vaches de plus par convoi.
Le voilà le vrai argument, et non le souci de bien-être des bovins.
Poussons encore un peu le raisonnement et produisons une race de taureaux sans cornes, la corrida sera alors sans risques pour le torero.
Que notre époque est belle et fertile en progrès!

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