Parce que nous autres enfants des Trente Glorieuse, si nous avions à leur début la télévision(et c'était encore rarement le cas), elle n'avait en tout cas qu'une seule chaîne et encore... en noir et blanc. L'ordinateur domestique et internet n'existaient pas et encore moins les jeux vidéo....
Aussi pour meubler les longues soirées d'hiver et les jours maussades des vacances n'avions nous que des livres. De ces livres, enfants qui me liriez par hasard, vous feraient flipper: plus de 300 pages d'une police serrée, pratiquement pas d'images mais nous y arrivions et plus étonnant encore, nous aimions ça !
Et dans ces volumes dont la seule vue vous fait bailler, j'ai découvert et suivi les aventures de Michael chien de cirque et de son frère Jerry (dans l'île) du petit Jody et de son faon et surtout de Lassie la Fidèle, dont par fidélité personnelle j'avais un exemplaire assez remuant à la maison. Des livres arrosés de larmes abondantes qui ont enchanté mes jeudis et mes vacances. Que vaudraient d'ailleurs ces histoires si un drame atroce ne les sous-tendait et dont la fin heureuse nous rendait béats de bonheur.
Eh bien, vous me croirez si vous voulez, mais de toutes ces histoires dont la liste ci-dessus est loin d'être exhaustive, il en est une qui m'avait échappé, c'est celle de Flicka. Flicka la sauvage, l'indomptée que ses origines et son fichu caractère mènent au bord du gouffre.
Le manque est comblé et je ne saurais trop vous engager vous les grands à vous pencher sur son destin et à l'offrir aux plus jeunes.
Presque tous aiment les chevaux et rêvent d'en avoir un à eux; voilà une bonne occasion de les inciter à alterner écran et papier imprimé. Qui plus est, le caractère des chevaux, leurs réactions, le débourrage (la bonne et la mauvaise méthode),le métier d'éleveur avec ses aléas et sa rigueur qui parfois choquent ceux qui n'en savent rien, tout est parfaitement décrit...
Flicka galope à jamais dans les vertes prairies du Wyoming; profitez de cet été au climat douteux pour aller la rejoindre...
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