A vous, amis des contes, des légendes, des êtres et des lieux étranges; amis des jardins, des champs, des bois , des rivières ; amis des bêtes à poils, à plumes ou autrement faites ; amis de toutes choses vivantes, passées, présentes ou futures, je dédie cet almanach et ses deux petits frères: auboisdesbiches et gdscendu.

Tantôt chronique, tantôt gazette, ils vous diront le saint du jour, son histoire et le temps qu’il vous offrira ; ils vous diront que faire au jardin et les légendes des arbres et des fleurs. Ils vous conteront ce qui s’est passé à la même date en d’autres temps. Ils vous donneront recettes de cuisines et d’élixirs plus ou moins magiques, sans oublier, poèmes, chansons, mots d’auteurs, histoires drôles et dictons… quelques extraits de livres aimés aussi et parfois les humeurs et indignations de la chroniqueuse.

Bref, fouillez, farfouillez, il y a une rubrique par jour de l’année. Puisse cet almanach faire de chacun de vos jours, un Bon Jour.

Et n'oubliez pas que l'Almanach a deux extensions: rvcontes.blogspot.fr où vous trouverez contes et légendes de tous temps et de tous pays et gdscendu.blogspot.fr consacré au jardinage et tout ce qui s'y rapporte.

jeudi 19 septembre 2013

La dynamique du rêve


Nous avons vu que le rêve est une sorte d’opérateur médian entre différentes instances inconscientes et la conscience. On retrouve cette fonction dans le contenu même du rêve qui met en relation différents acteurs comme sur une scène fantastique. Le mouvement des objets du rêve est important, car c’est ce qui signale quelle dynamique est en cours et quelle transformation s’opère.
C’est pourquoi les rêves sans mouvement, ceux où les acteurs sont immobiles signalent une certaine immobilité de la psyché et il peut s’agir d’une sorte d’alerte.
L’être humain sait retrouver cet aspect étrange et chargé d’inquiétude : dans certains films, l’angoisse est souvent suscitée par un plan de scène où n’existe aucun mouvement. (7)
Par réflexe, nous n’aimons pas les cauchemars ni les rêves violents et cet instinct nous protège probablement d’une dérive vers les abysses de l’inconscient. Cependant il ne faut pas évaluer la violence des rêves à l’aune de notre propre sensibilité. En effet les rêves dans lesquels les acteurs se croisent avec violence, charge d’animaux, lutte entre protagonistes, agression par des tiers, etc. ne font que signaler la charge énergétique/émotionnelle incluse dans un mouvement en cours.
Dans la mesure où le contenu du rêve est soit compensatoire soit complémentaire aux mouvements de la conscience (8) cette violence est destinée à attirer l’attention sur une trop grande différence de potentiel entre la conscience et les autres instances.
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L’importance du contexte
Nous percevons donc combien le contexte dans lequel émerge un rêve est de toute première importance. Dans la mesure où le rêve personnel puise ses images représentatives dans le quotidien du rêveur et qu’en outre il met l’accent sur des éléments de ce quotidien que la conscience a négligés, l’examen minutieux de toutes le péripéties du quotidien est incontournable. Bien souvent, d’ailleurs, on « tombe » sur un événement totalement anodin qui charrie cependant avec lui une suite de métaphores qui, par association, peuvent conduire le rêveur dans un très long dédale intérieur de sa vie présente ou passée.
En cela le rêve peut être considéré comme maître en soi, du dialogue conscient/inconscient.

7. Ce ne sont pas les seuls éléments semblables au rêve que l’on retrouve dans les rêves. Lire à ce sujet l’excellent travail d’analyse de Catherine Barbé sur Le silence des agneaux in http://www.hommes-et-faits.com/cinema/kb_anio.htm
8.Voir à ce sujet les études de C. G. Jung et de ses continuateurs les plus proches.
Illel Kieser El Baz,
Psychothérapeute, Psychologue clinicien
Toulouse, France
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