A vous, amis des contes, des légendes, des êtres et des lieux étranges; amis des jardins, des champs, des bois , des rivières ; amis des bêtes à poils, à plumes ou autrement faites ; amis de toutes choses vivantes, passées, présentes ou futures, je dédie cet almanach et ses deux petits frères: auboisdesbiches et gdscendu.

Tantôt chronique, tantôt gazette, ils vous diront le saint du jour, son histoire et le temps qu’il vous offrira ; ils vous diront que faire au jardin et les légendes des arbres et des fleurs. Ils vous conteront ce qui s’est passé à la même date en d’autres temps. Ils vous donneront recettes de cuisines et d’élixirs plus ou moins magiques, sans oublier, poèmes, chansons, mots d’auteurs, histoires drôles et dictons… quelques extraits de livres aimés aussi et parfois les humeurs et indignations de la chroniqueuse.

Bref, fouillez, farfouillez, il y a une rubrique par jour de l’année. Puisse cet almanach faire de chacun de vos jours, un Bon Jour.

Et n'oubliez pas que l'Almanach a deux extensions: rvcontes.blogspot.fr où vous trouverez contes et légendes de tous temps et de tous pays et gdscendu.blogspot.fr consacré au jardinage et tout ce qui s'y rapporte.

dimanche 25 août 2013

Nostalgie ou utopie bureau/souvenirs/vrac


Nostalgie?

Certains disent que la nostalgie vient en vieillissant et je me disais la même chose en voyant comment de "nouveaux habitants" arrangent nos vieilles maisons.
En y pensant, je crois qu'il s'agit plutôt d'un effet de balançoire. Nous sommes d'une génération, enfants de ceux qui après la guerre voulaient du neuf ou avaient perdu l'ancien. Saturés de formica et de lignes droites, nous avons fouillé les greniers, voulu retourner "chez grand-mère, à la campagne". En fait, la nostalgie, nous l'avons eue quand nous étions jeunes et nous l'avons encore. La génération qui nous suit, et celles qui suivront vivrons tout aussi bien sans ce que nous regrettons.
Nous craignons les modifications climatiques qui vont faire disparaître des pans entiers de notre univers. Mais l’Univers va survivre… autrement et peut-être pas plus mal.
Christophe Colomb aurait sans doute été affolé d’apprendre qu’un jour on quitterait l’Europe au matin pour dormir le soir en Amérique (en supposant que le périphérique nord soit fluide) ; tout autant que nous le serions si nous devions gagner les Antilles en caravelle mal équipée en sanitaire
Combien d’espèces ont pu disparaître que nous ignorons parce qu’il n’y avait aucun moyen de s’en apercevoir et la terre continue de tourner et des humains d’y marcher. La vie s’adapte et comme justement, on peut constater les dangers qui menacent  la flore et la faune, on peut aussi y pallier.
On ne voit plus guère d’hirondelles en Eure et Loir où pesticides, insecticides  et autres nocifs icides font  des ravages, mais on en voit toujours autour de la Méditerranée.
Les ours blancs voient fondre leurs glaçons ; ils vivront nourris logés dans des lieux adaptés à leurs besoins comme on fait pour les pandas. Et certes, nous regretterons la beauté des paysages qu’ils animaient  (et que l’écran fera perdurer) mais eux, regretteront-ils  les incertitudes de la vie sauvage ? La liberté est une notion humaine et les fauves ne souffrent de sa perte que si leurs conditions de vie ne sont pas bonnes. Les parcs animaliers actuels n’ont plus rien à voir avec les zoos et autres ménageries des siècles passés.
Il existe à Nairobi un « orphelinat » où sont recueillis et soignés les jeunes animaux dont la mère a disparu. Selon les responsables de cet endroit, c’est toute une affaire de les renvoyer dans la brousse  quand ils sont adultes. Ils partent pour un temps, celui des amours, puis ils reviennent trouvant moins fatigante la vie en enclos, en sécurité et où la nourriture arrive sans qu’on ait besoin de se donner le mal de la chasser.
Les jardins botaniques en feront autant pour la flore.  Et même, avec la découverte de l’ADN on parle de faire revivre les disparus !
En rêvant un peu, on pourrait imaginer le Paradis Retrouvé et que la terre devienne ce Jardin que probablement elle n’a jamais été. Et peut-être cette histoire de Jardin d’Eden n’a-t-elle été inventée que pour nous donner l’envie de réaliser ce Paradis ?



5 commentaires:

Michel Turquin a dit…

Bon, je me tire une balle dans la tête, merci almanachronique!

P a dit…

Ben quoi, Tonton! Il te plaît pas mon Jardin d'Eden???

Marité a dit…

Bravo Pomme ! Ton billet est très réaliste...
GROS BECS

jean-jacques a dit…

peut-être cherchons-nous inlassablement -conscients ou non- à retrouver nos racines

;-)

claude a dit…

Dans la vie faut pas s'en faireeeeee,
Moi je n'en fait pas,
Toutes ces p'tites misères seront passagères,
Tout ça s'arrangera !

Comme dit Tonton Mitch',
il vaut peut-être mieux en finir tout de suite
en se noyant après s'être pendu en se tirant une balle dans la tète !
Ouf!

Laissons nous flotter dans le présent sans soucis.

Je retourne à mes tomates, et mes haricots verts, …. tout en surveillant …. du coin de l'œil si mes épinards vont enfin se décider à lever correctement.
Tout mon avenir est désormais suspendu à mes épinards.
Je prépare le beurre.