A vous, amis des contes, des légendes, des êtres et des lieux étranges; amis des jardins, des champs, des bois , des rivières ; amis des bêtes à poils, à plumes ou autrement faites ; amis de toutes choses vivantes, passées, présentes ou futures, je dédie cet almanach et ses deux petits frères: auboisdesbiches et gdscendu.

Tantôt chronique, tantôt gazette, ils vous diront le saint du jour, son histoire et le temps qu’il vous offrira ; ils vous diront que faire au jardin et les légendes des arbres et des fleurs. Ils vous conteront ce qui s’est passé à la même date en d’autres temps. Ils vous donneront recettes de cuisines et d’élixirs plus ou moins magiques, sans oublier, poèmes, chansons, mots d’auteurs, histoires drôles et dictons… quelques extraits de livres aimés aussi et parfois les humeurs et indignations de la chroniqueuse.

Bref, fouillez, farfouillez, il y a une rubrique par jour de l’année. Puisse cet almanach faire de chacun de vos jours, un Bon Jour.

Et n'oubliez pas que l'Almanach a deux extensions: rvcontes.blogspot.fr où vous trouverez contes et légendes de tous temps et de tous pays et gdscendu.blogspot.fr consacré au jardinage et tout ce qui s'y rapporte.

jeudi 22 août 2013

Mémoire de guerre bureau/souvenirs/vrac


Mémoire de guerre
Pas la mienne bien entendu...
Mon grand père avait un bistrot...
Il était situé, ce bistrot, à un coin de rues sur la place du marché à Nancy.  Un quartier qui, à la nuit  devenait « chaud ». En ce temps-là, il ne refroidissait guère dans la journée. Ma tante, qui à l’époque avait à peine vingt ans était ce jour-là momentanément  seule à la caisse, à l’heure du « p’tit noir » d’une de ces dames. Entre alors un allemand en uniforme et armé qui demande un « service » à la dame au café. Patriote, elle refuse, le soldat insiste puis se fâche.  Ma tante qui connaissait l’habituée, intervient et veut virer le soldat, qui sort son arme et menace. Ma tante à qui on avait dit qu’en ville les armes étaient déchargées, pas effrayée, sans crainte d’éventuelles représailles, prend le soldat par la manche et le tire vers la porte. Le type alors veut frapper les deux femmes, qui se réfugient derrière le comptoir. Surgissent alors de la cave les garçons du café; le soldat sort, furieux , se retourne et tire plusieurs balles dans le comptoir… le pistolet était chargé…

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