A vous, amis des contes, des légendes, des êtres et des lieux étranges; amis des jardins, des champs, des bois , des rivières ; amis des bêtes à poils, à plumes ou autrement faites ; amis de toutes choses vivantes, passées, présentes ou futures, je dédie cet almanach et ses deux petits frères: auboisdesbiches et gdscendu.

Tantôt chronique, tantôt gazette, ils vous diront le saint du jour, son histoire et le temps qu’il vous offrira ; ils vous diront que faire au jardin et les légendes des arbres et des fleurs. Ils vous conteront ce qui s’est passé à la même date en d’autres temps. Ils vous donneront recettes de cuisines et d’élixirs plus ou moins magiques, sans oublier, poèmes, chansons, mots d’auteurs, histoires drôles et dictons… quelques extraits de livres aimés aussi et parfois les humeurs et indignations de la chroniqueuse.

Bref, fouillez, farfouillez, il y a une rubrique par jour de l’année. Puisse cet almanach faire de chacun de vos jours, un Bon Jour.

Et n'oubliez pas que l'Almanach a deux extensions: rvcontes.blogspot.fr où vous trouverez contes et légendes de tous temps et de tous pays et gdscendu.blogspot.fr consacré au jardinage et tout ce qui s'y rapporte.

samedi 30 juillet 2011

Mots d'auteurs



Le premier et principal exercice, celui qui mène d'emblée aux portes du bien, c'est lorsqu'une chose nous attache, de considérer qu'elle n'est pas de celles qu'on ne peut nous enlever, qu'elle est du même genre qu'une marmite ou une coupe de cristal, dont on ne se trouble pas lorsqu'elle se brise, parce qu'on se rappelle ce qu'elle est. Il en est de même ici: si tu embrasses ton enfant, ton frère ou ton ami, ne t'abandonne pas sans réserve à ton imagination. Rappelle-toi que tu aimes un mortel, un être qui n'est aucunement toi-même. Il t'a été accordé pour le moment, mais pas pour toujours, ni sans qu'il puisse t'être enlevé...
EPICTETE



jeudi 28 juillet 2011

Mots d'auteurs

Ah, n'importe comment et n'importe où, partir!
Larguer les amarres hors d'ici, cap sur les vagues, le péril et la mer,
S'en aller au Large, au Dehors, à l'Abstraite Distance,
Indéfiniment, dans les nuits mystérieuses et profondes,
Emporté, comme la poussière, par les vents, par les ouragans!
S'en aller, s'en aller, s'en aller une bonne fois!

Fernando PESSOA (1888 - 1935), Ode maritime d'Alavaro de Campos/

mercredi 27 juillet 2011

En attendant la rentrée... bureau/souvenirs/vrac


Reprenons du début...
Il manque une télé dans un minuscule studio de bord de mer.
Pourquoi la télé au bord de la mer? Parce qu'en Normandie, des fois, il faut bien voir un peu de soleil quelque part!
Mais la télé doit être petite. En prenant le café de 10h, je vois sur un des ces prospectus qui arrivent plus vite qu'on n'a le temps d'en brûler, un écran de 48cm.
-Ca fait quoi 48cm? interroge-je le Cap'tain.
-Réponse: c'est pas le côté, c'est la diagonale!
-Ah! et alors, ça fait combien de côté?
-Ben calcule! la diagonale , c'est le carré de l'hypothénuse!
-:o((((????
- Ben, oui, quoi ? la diagonale d'une triangle rectangle!
- D'accord, ça je sais, mais comment on le calcule?
- N2 = X2 + Y2! me renseigne Cap'tain scientifique!
Et là, je vous la fait courte parce que j'ai quand même du mal à intégrer qu'on peut prendre n'importe quel chiffre pour X et arriver à un résultat précis...
S'ensuit, deux pages de ratures sur calepin au cours desquels il s'avère que je ne sais pas non plus faire une multiplication à trois chiffres...
Le Cap'tain prend choses et crayon en main , me montre, démontre et explique... je comprend que pouic... et finis par piquer un fou-rire...
C'est marrant comme tout, les maths!
Et là, j'ai compris pourquoi je n'ai pas aimé l'école: on n'y a pas le droit de rigoler en cours d'arithmétique  quand on n'a rien pigé!
Hypothénuse! C'est un joli nom... je la vois bien avec une coupe au carré cette fille!

Voilà, quand je travaillais pour les studios, je ne savais pas que j'avais dessiné le carré d'Hypothénuse...

Et entre parenthèses, ça n'a pas beaucoup changé depuis les sixties!!

PS... que les "maîcresses" qui me lisent me pardonnent...
PPS... Elle est pas achetée, la télé!

dimanche 24 juillet 2011

Le jeu de Frankie



Aujourd'hui , c'est : Une page tournait dans mon dos...


Un phrase qui m'évoque irrésistiblement le métro aux heures de pointe, quand un indiscret lis par -dessus mon épaule... oui, ces gens-là, tournent les pages dans le dos!

samedi 23 juillet 2011

Le jeu de Frankie




UN JARDIN DANS UN CLOÎTRE





















Là, c'est amusant parce que dernièrement, j'ai vu une émission sur le potager d'un monastère et je me suis pensé, comme ça, que ça me plairait bien, une cour pavée de larges dalles et les plantes, médicinales et autres cultivées dans de vastes poteries... Il y a juste le cloître, un peu difficile à établir dans mon petit jardin... et puis la vie monastique aussi.... je n'y suis pas encore prête.










jeudi 21 juillet 2011

Faites vos jeux...



C'es: t Frankie qui nous propose de dire ce que nous évoque ces six phrases:

1/ La vie c'est la vulnérabilité-
2/ Mon premier chagrin d'amour-
3/ Jardin dans un cloître -
4/ Une page tournait dans mon dos-
5/ Les lieux de l'enfance-
6/ Sous une tente avec des voiles -

Alors comme de coutume, je vais répondre à une par jour, aussi pour aujourd'hui
N°1 - La vie , c'est la vulnérabilité: Ce que pense la mouche en voyant la tapette

Et je passe le relais, sans ordre de préférence à: Odile, Anne, Marité, Lulu, Seb, Laurent et Manouche...
Rien ne va plus... suivez l'oie...



mercredi 20 juillet 2011

Bark, bark, bark bureau/souvenirs/vrac

On va encore tuer un chien! Il est coupable, mais ce n'est PAS SA FAUTE! Ce n'est JAMAIS de la faute du chien!
Reprenons les faits, du moins ce que j'en sais:
Un chien, un bull terrier, à la tronche inquiétante mais qui ne fait pas partie des chiens dangereux; il a bouffé le cadavre de son maître, mort depuis quinze jours sans que PERSONNE ne se préoccupe du sort de l'un ou de l'autre. Est-il coupable, est-ce sa faute?
Recueilli à la SPA, il est confié a une famille dont on ignore ce qu'elle sait des chiens et de leur comportement. Un chien au passif aussi lourd n'aurait du être adopté que par des "spécialistes". La SPA n'y a pas veillé. Le chien est-il coupable? Est-ce sa faute?
La nouvelle famille du chien, laisse une enfant de trois ans jouer avec lui!!! Le chien la mord au visage; est-il coupables? est-ce sa faute?
Il a pu mordre pour un nombre infini de raisons. La première étant qu'il ignore la force de sa mâchoire et et la fragilité d'un jeune enfant;il a pu se comporter avec cette petite comme il l'aurait fait avec un autre chien.
Et l'autre, la plus vraisemblable: il a voulu se défendre, défendre un territoire, une sérénité retrouvée et qu'il sait fragile.
Car les chiens sont capables de sentiments, d'émotions et de raisonnement. D'une manière certes plus rudimentaire que nous, mais il ne faut ni l'ignorer , ni le négliger. J'ai eu naguère trois chiennes de même race (d'inoffensifs Cavaliers King Charles) ; l'une achetée à deux mois et qui n'a connu d'autre stress que ce premier trajet en voiture . Elle a depuis toujours craint la voiture mais à part ça, c'était une chienne joyeuse, douce et parfaitement sociable. Mais les deux autres... adoptée à trois ans,  abandonnée en raison d'un changement de situation de sa maîtresse, a toujours redouté un nouvel abandon et quand nous recevions des visiteurs inconnus venait se réfugier sur mes genoux ou dans mes bras qu'elle refusait de quitter. Ensuite, connaissance faite et sachant qu'elle restait à la maison, son comportement redevenait normal.
Quant à la troisième, trois ans aussi,  qui avait servi de jouet a des enfants et qui en était restée plus ou moins estropiée, elle les redoutait. Dès que des petits entraient à la maison, elle se cachait sous la table, une chaise ou un fauteuil. Et les gamins n'avaient de cesse de la déloger ... TOUS! Ils ignoraient la douce et joyeuse India qui, voulant s'amuser leur apportait un à un se jouets. Ils ignoraient mes avertissements répétés jusqu'à ce que je me fâche et oblige leurs parents souvent indifférents à les faire obéir... Car la chienne , forcée dans son refuge , grognait et aurait bien pu utiliser le peu de dents qui lui restaient.
Celui qui possède un chien, doit bien le connaître, bien connaître ses éventuelles réactions et le pourquoi de celles-ci. Celui qui possède des enfants doit leur apprendre la prudence . Et là je reviens sur un de mes dadas: pourquoi, n'existe-t-il pas dans les écoles, des heures d'apprentissage du comportement animal? Je connais pour ma part des éducateurs canins prêts à donner ces cours.
Et puis un chien doit connaître sa place et savoir y rester. Là, bien des gens qui me connaissent commencent à se marrer... car oui, mes chiennes dorment avec moi, l'une à mes côtés, l'autre au pied du lit.. mais elles ne prennent la place de personne (j'oubliais la chatte qui souvent se prend pour mon bonnet de nuit). Oui, les chiennes montent sur les canapés, mais pas quand elles reviennent du jardin avec les pattes sales et pas quand il y a du monde. Elles ont leur place à elles et savent y aller quand je le leur dit. Elles savent qu'au lit et sur le canapé, elles sont juste invitées.
Il faut pour que le chien ne devienne jamais un drame, que chacun sache quel est son rôle car le chien est un animal hiérarchique et un animal de devoir; s'il n'a pas de guide, s'il se croit le chef, il s'attribue ce rôle et ceci dans les meilleures intention, car le chien, sauf exception, n'est ni méchant ni féroce. Son échelle des valeurs n'est pas la nôtre.
CE N'EST PAS SA FAUTE! IL N'EST PAS COUPABLE!
On va encore exécuter un innocent....à moins qu'un bienfaiteur intervienne , j'en connais.. ça c'est déjà produit...
Et au fait, n'imaginez pas que je n'ai aucune compassion pour la petite fille: c'est en pensant à elle et à bien d'autres que j'écris ce post ; et j'aurais encore bien d'autres choses à dire...
Juste, aimez vos enfants, aimez vos chiens et surtout, surtout, pour qu'ils vivent heureux ensemble, éduquez-les...

jeudi 14 juillet 2011

Mots d'auteurs

"Il faut accorder notre volonté avec les évènements de telle manière que nul évènement n'arrive contre notre gré et qu'il n'y ait non plus nul évènement qui n'arrive lorsque nous le voulons. L'avantage, pour ceux qui sont ainsi pourvus, c'est de ne pas échouer dans leurs désirs, de ne pas tomber sur ce qu'ils détestent, de vivre intérieurement une vie sans peine, sans crainte et sans trouble."

EPICTETE


Odilon REDON - Cellule (vers 1879-1883) , The Art Institute of Chicago.

jeudi 7 juillet 2011

Cher souvenir


Ce matin, on va mettre entre parenthèses les histoires cruelles dont nous gratifie Claude -pour notre plus grand bonheur- et parler, il en est grand temps, de la soirée musicale et magique offerte par Anne (des Ocreries) et Monsieur L'Homme au mois de juin. 
Magique à cause du temps qui n'a fait aucun caprice; magique puisqu'en fermant les yeux, Vincent le chanteur nous faisait croire au retour de Jean Ferrat. Et quand Vincent chantait ses propres chansons, les ombres de Ferré , de Brassens, d'Aragon , de Gaston Couté ou tant d'autres encore, venaient s'asseoir parmi nous; magiques le roé et les clafoutis - les cerises donnaient à plein cette semaine-là- et magiques aussi les copains retrouvés dont certains venaient des contreforts de l'Est. Oui, oui... nous avons eu l'Alsace et la Lorraine!
Mais beaucoup moins magique en revanche, le lendemain, la remise en selle de votre chroniqueuse, sous l'objectif indulgent de Thierry, l'Oiseau Alasacien (l'autre Thierry, c'est Monsieur L'Homme), qui nous a épargné le pire: la pénible escalade du bon Max, modèle de patience et d'équanimité. Une grosse pierre approchée n'a pas suffi; il a fallu.... hélas, je dois l'avouer... il a fallu une chaise! 
Ensuite... ensuite.. étriers trop courts, selle mal sanglée et escortée par Anne qui héroïque et attentive n'a pas lâché d'une semelle ni son cheval ni sa copine!


mardi 5 juillet 2011

Dernière minute...

Il est rare que j'estime un roman assez pour prendre le peine d'en parler. Cette fois, les vent marins ont poussé vers moi "Topolina" , d'Astrid WALISZEK chez Grasset, et c'étaient de bons vents.
D'une plume minutieuse, enfant naturelle de Duras et Modiano, Astrid nous emmène sur le chemin de Topolina qui serpente lentement d'abord et pas plus vite ensuite. Cependant, une intrigue devinée nous accroche au pas de cette femme silencieuse, de cette carmélite laïque. Qui est réellement Topolina, que cherche-t-elle? Quel secret sous-tend cette vie qu'elle a choisi et dont on comprend très vite qu'elle n'est pas la sienne?.