A vous, amis des contes, des légendes, des êtres et des lieux étranges; amis des jardins, des champs, des bois , des rivières ; amis des bêtes à poils, à plumes ou autrement faites ; amis de toutes choses vivantes, passées, présentes ou futures, je dédie cet almanach et ses deux petits frères: auboisdesbiches et gdscendu.

Tantôt chronique, tantôt gazette, ils vous diront le saint du jour, son histoire et le temps qu’il vous offrira ; ils vous diront que faire au jardin et les légendes des arbres et des fleurs. Ils vous conteront ce qui s’est passé à la même date en d’autres temps. Ils vous donneront recettes de cuisines et d’élixirs plus ou moins magiques, sans oublier, poèmes, chansons, mots d’auteurs, histoires drôles et dictons… quelques extraits de livres aimés aussi et parfois les humeurs et indignations de la chroniqueuse.

Bref, fouillez, farfouillez, il y a une rubrique par jour de l’année. Puisse cet almanach faire de chacun de vos jours, un Bon Jour.

Et n'oubliez pas que l'Almanach a deux extensions: rvcontes.blogspot.fr où vous trouverez contes et légendes de tous temps et de tous pays et gdscendu.blogspot.fr consacré au jardinage et tout ce qui s'y rapporte.

dimanche 28 novembre 2010

NOVEMBRE – Semaine 4 – Jour 6 – Ce soir je serai la plus belle.



Êtes-vous encore à filer
Quand c’est demain la Saint André ?



Le Beau teint mondain…


Pour avoir le teint clair et éviter les irritations de la peau, rien ne vaut la laitue.
Prenez une laitue que vous ferez bouillir dans un demi litre d’eau pendant 30mn.
Laissez refroidir, passez, et mettez en bouteille.
Vous avez ainsi une eau de beauté adoucissante qui calme aussi les coups de soleil, que vous ne craignez guère ces temps –ci.
Tant en lotion qu’en brumisation.
Elle est excellente aussi contre la couperose

lundi 22 novembre 2010

BONUS




Ce matin, je me lève avec un moral conforme à la météo du jour... J'ouvre le courrier et un copain m'envoie regarder la vidéo ci-dessous.... et du coup, voir ces gens, surpris, heureux qui se mettent à danser... et ne me dites pas que c'est arrangé, que ce n'est pas spontané, pas ce que je crois.... non ne me le dites pas... vous avez peut-être raison... je ne veux pas le savoir...
Juste savoir que chanter, danser, on peut tous le faire (plus ou moins bien mais on s'en fout!), que ça ne coûte rien mais que ça rapporte beaucoup, de joie, d'empathie... de... plein ce choses positives.
Alors... je vous le demande... pourquoi on ne le fait pas plus souvent?
Tiens, vous tous qui me lisez, on se connaît plus ou moins, parfois on ne s'est jamais vus... si on se donnait des rendez-vous: tel jour à telle heure, on va chanter telle chanson, danser sur telle musique???
Je commence: demain 11heure ... ça va ? c'est pas trop tôt? vous serez réveillés???
RAVEL : le Boléro.... on n'a pas appris chez Béjart, mais on s'en fout... il se danse bien le boléro...et si vous ne l'avez pas chez vous, il est sur You Tube...
Voilà... je passe le témoin à qui veut le prendre et qui sait? par un beau jour d'été... on pourra tous chanter et danser ensemble "en vrai"...ici , il y a toute la place qu'il faut...
Je vous embrasse
Pomme

dimanche 21 novembre 2010

De la part de Frankie



Elle est désolée, mais un sérieux incident technique nous prive de son blog pour encore une dizaine de jours environ. Je vous tiendrai au courant...
La chroniqueuse

samedi 20 novembre 2010

Classons, classons





Le Monde du 18 novembre
Billet Robert Solé
VINGT PERSONNALITÉS, parmi lesquelles Michel Rocard, Boris Cyrulnik et Daniel Pennac, réclament la suppression des notes à l’école élémentaire.
Elles dénoncent «l’obsession du classement» qui enfermerait des élèves dans «une spirale d’échec».
Ces personnalités vivent en dehors du temps.
Ne faudrait-il pas instaurer plutôt la notation dès la crèche, et même bien avant, dans le ventre maternel, pour préparer les jeunes à ce qui les attend ?
Sachez, messieurs les signataires, que nous vivons dans un monde grisant de
compétition.
Un monde du classement permanent, qui nous permet de savoir à tout moment ce qu’il faut lire, voir, écouter, admirer, détester :
Les dix meilleurs films, les dix plus beaux tableaux, les dix blagues les plus drôles, les dix crimes les plus affreux…
Promenez vous sur la Toile. Tout y est évalué, classé, même les articles des journalistes.
On sait à chaque instant quels sont les plus vus, les plus lus, les plus commentés, les plus appréciés… donc ce qu’il faut lire.
Le best of nous guide, met de l’ordre dans nos idées ou, mieux encore, nous dispense d’en avoir.
Et vous voudriez, messieurs les rêveurs, instaurer le désordre dès l’école élémentaire ! !




vendredi 19 novembre 2010

NOVEMBRE – Semaine 3- Jour 4 – LUSTUKRU


NOVEMBRE – Semaine 3- Jour 4 – LUSTUKRU

Pour avoir bonne aillée,
Faut que Toussaint la trouve levée.

PHYSIONOMIE


D’après un savant observateur, le forme du nez serait un indice du caractère. Jugez plutôt:
Le nez aquilin, en bec d’aigle, dénote la force et le courage.
 Le nez évasé et plissé du bout !!!!??? signifie l’ironie et l’hilarité.
Le nez mince, sec, difforme : la peur ou la lâcheté.
La narine étroite, nacrée, diaphane, dénonce la volupté.
Large, elle indique l’énergie et l’amour du travail.
Quand le nez s’attache au front par une ligne nettement courbe, son propriétaire est presque toujours un excentrique et quelque peu prédisposé à la folie.
Enfin, celui qui voit son appendice nasal orné d’excroissances a un caractère irritable....


...Sept bonnes raisons de porter la burquah…






Ces dames au salon! bureau /souvenirs/vrac


Voilà ce qu'on découvre en allant sur des blogs amis... en presque 2011! C'est dire si on n'a pas beaucoup avancé!
Sans faire de féminisme primaire, on ne peut que s'interroger: un Salon de la Femme? comme un Salon de l'Auto, du Cheval, de la Chasse, de l'Agriculture, du Jouet aussi, pourquoi pas? La Femme, comme faisant partie de l'univers masculin , de son confort et comme telle bonne à découvrir sous tous ses aspects.

Salon de la Femme, Fête des Mères... cela n'aurait-il pas comme un relent émanant de certaine préfecture de l'Allier qui n'eut pas que des hôtes dont elle peut se prévaloir. 
Et encore, j'en veux moins là aux hommes qui n'ont jamais encore été montrés dans un Salon de l'Homme comme animaux de foire. Non, c'est aux femmes que je m'adresse: à celles qui sans réfléchir vont participer à cette manifestation, qui vont tenir des stands s'investir dans des animations, alors qu'elles se devraient d'être les grandes absentes de ces réunions.

Tant qu'elles ne comprendront pas en quoi ces "fêtes" sont indécentes, elles ne comprendront pas non plus pourquoi un rabote leurs droits (à l'IVG par exemple), pourquoi à travail égal, elles n'ont toujours pas rémunération égale; pourquoi les emplois à mi-temps sous payés leur sont réservés; pourquoi quand elles en ont un à plein temps, elles assurent aussi la plus grande part des tâches ménagères. Oui, quelques-uns vont protester, mais sachez-le les gars, vous n'êtes encore qu'une minorité.
Tant qu'on osera annoncer des "Salons de la Femme", la parité ne progressera pas. La seule avancée notable de ces dernières décennies est que selon le pronostic de Françoise Giroud, on peut désormais voir des femmes incompétentes à des postes de responsabilité.
Devons-nous nous en réjouir?

mardi 16 novembre 2010

Merdique idée lumineuse....bureau/souvenirs/vrac


Un artiste américain a imaginé un procédé utilisant des crottes de chiens pour alimenter un réverbère à l'ancienne d’un parc de la ville de Cambridge dans le Massachusetts (Etas-Unis).

Ainsi, les propriétaires de chiens sont amenés à déposer les déjections de leurs animaux dans un réservoir situé à côté de l’éclairage. De l’eau et des bactéries permettent de produire du gaz méthane, brûlé ensuite dans le bec à gaz. Grâce à la solidité des réservoirs métalliques et l'adjonction de dispositifs de sécurité adaptés, le système n’accumule pas de gaz dangereux.
Toutefois, ce projet est expérimental et doit prendre fin d’ici à quelques semaines.

A noter que l’inventeur a eu cette idée lumineuse lors d’un voyage en Inde où il a pu constater que certaines personnes utilisaient des excréments pour produire du gaz de cuisine.

lundi 15 novembre 2010

LE BILLET du 10 novembre


Claude, arrêtes un peu de tout critiquer, tu m'agaces, (c'est lui qui le dit! P.)on vit quand même une époque extraordinaire ! Lis le billet dans LA CROIX de l'excellent Alain Rémond !

Les solutions du «process»

 
Alain Rémond
La filiale française d’un « groupe international » recrute, par voie d’annonce, un « directeur général » qui soit un « véritable ambassadeur en interne et en externe » , mais aussi un « chef d’orchestre capable de fédérer une équipe » , doté à la fois de « dynamisme » , de « diplomatie » , d’ « orientation business et résultats » , de « goût du challenge » et d’ « excellentes capacités de communication » .
Parfait.
Et, euh, il fabrique quoi, ce « groupe international » ?
Voici la réponse : « Reconnus pour la qualité de nos produits et de nos innovations techniques, nous sommes spécialisés dans la fabrication et la distribution de solutions pour toutes les étapes de la fabrication de produits. Nos solutions contribuent à améliorer la qualité des produits de nos clients mais également à l’efficacité de leur “process” et à la maîtrise de leurs coûts. »
Tout cela est bel et bon, mais c’est quoi, les « produits » en question ? Des chaussettes ? Des raviolis ? Des missiles de croisière ? Des casseroles ? Des tondeuses à gazon ? Des centrales nucléaires ?
Ça donne presque envie de postuler.
Juste pour savoir.

dimanche 14 novembre 2010

Semaine 2 – Jour 6 – LIRE et Relire bureau/souvenirs/vrac


A Sainte-Philomène,
Misère dans les garennes.

LA PEAU DE CHAGRIN

« … Gracieusement étendue comme un jeune enfant et le visage tourné vers lui, Pauline semblait le regarder encore en lui tendant une jolie bouche entr’ouverte par un souffle égal et pur. Ses petites dents de porcelaine relevaient la rougeur de ses lèvres fraîches, sur lesquelles errait un sourire ; l’incarnat de son teint était plus vif, et la blancheur en était, pour ainsi dire, plus blanche en ce moment qu’aux heures les plus amoureuses de la journée. Son gracieux abandon, si plein de confiance, mêlait au charme de l’amour les adorables attraits de l’enfance endormie… »

Le sommeil de Pauline après l’amour, tel que le décrit Balzac dans ce conte fantastique, où Raphaël, jeune poète ruiné pour avoir payé les dettes de son père songe à mourir. Passant devant la vitrine d’un antiquaire, il voit des pistolets ; il entre, mais n’a pas de quoi les acheter. L’étrange propriétaire de la boutique lui offre alors un objet magique : une peau de « chagrin » Cette peau qui a la propriété de satisfaire tous ses désirs représente la durée de sa vie et se racornit à chaque vœu exaucé.
Rapahël s’est trompé d’amour, il a pris la fortune pour le bonheur. Quand il comprend son erreur, il est trop tard : la « peau de chagrin », le talisman qui devait tout lui offrir, lui a volé sa vie…
C’est beau, parfois un peu long, c’est Balzac quand il se fait conteur.

samedi 13 novembre 2010

Souvenirs en chaîne....

Odile me passe le témoin qui va passer s'ils (elles ) le veulent bien à: Lulu, Pinky, Enitram si elles n'y sont pas déjà: Chri, c'est pour dire, Deef, Manouche, Viviane, Frankie, Anne des Ocreries, Agnès Croukougnouche, Nina-Lou et toutes ceux et celles que ça amuse....


Huit questions:
Qu'esse tu f'ras quand tu s'ras grand (e): Bonne soeur ou chiffonnière: le second, quand on voit ma maison est pratiquement réalisé.
Les BD et dessins animés préférés: Disney , bien entendu avec une préférence pour la "Belle et le Clochard"; jusqu'à avoir des chiennes qui ressemblaient à la Belle. Celles de maintenant sont plutôt du genre "Clochard".
Quant aux BD.... c'est difficile, j'aimais, j'aime toujours les BD mes préférences vont à Fred et les aventures de Philémon, F'murr et le Génie des Alpages et aussi Valérian et Laureline, le Vagabond des Limbes et tous les etc...
Les jeux préférés: Ouch!!!  les cartes, le Nain Jaune, un manège de chevaux qui appartenait à mon père ,on pouvait miser comme au PMU, c'était chouette! Un "dictelec", jeu de questions réponses avec une lampe qui s'allumait quand on avait bon, mes patins à roulettes, ancêtres des rollers... ah... j'allais oublier mais j'étais vraiment toute petite: une boîte en fer , sorte de moulin à musique et un oiseau: on mettait de l'eau dedans et en soufflant sur la queue ça le faisait chanter et des bouquins, des bouquins, des bouquins....
Meilleur anniversaire??? franchement, je sais pas... j'adore les anniversaires... les cadeaux, les gâteaux... ils sont tous bons... j'en voudrais plusieurs dans l'année...
Que faire qu'on n'a pas encore fait ? (et qu'il est encore possible de faire... parce que chanter la Belle Hélène ou danser le Boléro de Ravel, c'est un peu foutu) reste alors, aller dans une endroit des USA qui s'appelle Four Corners le pays des flics Navajo de Tony Hillermann, visiter la Grèce dans les pas d'Ulysse et des autres héros, la route du sel à cheval, mais j'ai plus de cheval...et.... bon j'arrête....il me faudrait deux ou trois vies de plus...
Sport préféré: je les hais tous! Sauf l'équitation qui est plus une discipline qu'un sport et je ne l'ai jamais pratiquée sous cet angle... Juste je rigolais avec mon gros pote rouquin; comme maintenant l'OB rythmée avec les chiennes; l'idée c'est qu'on va danser toutes les trois mais on ne fera jamais de compète.
Première idole en musique: Georges Guétary qui chantait : on m'appelle Robin des Bois... depuis ça s'est arrangé!
Mon plus beau cadeau? le Pégason(cheval) bien sûr et aussi mon stylo Mont-Blanc...

A vous maintenant...
P.

vendredi 12 novembre 2010

LE 18 BRUMAIRE


Il n’a pas encore trente ans ; auréolé de la gloire de ses victoires d’Italie, nimbé de l’aventure Egyptienne, moins glorieuse mais qui néanmoins fait rêver la France et cocu autant qu’on peut l’être, le général Bonaparte, fait route de Fréjus à Paris sous les acclamations de la foule.
Dix ans déjà ! Dix ans que les privilèges ont été abolis. Les Français sont libres et républicains mais ces dix années ont été aussi un temps de désorganisations, de troubles, d’incertitudes politiques. La Terreur et ses exactions sanglantes n’ont  pas quitté les mémoires. Les Français en ont assez, ils sont fatigués et ne font plus confiance au Directoire qui les gouverne. Trop de riches trop riches côtoient trop de misère. Les guerres extérieures pèsent lourdement sur les finances nationales et en corollaire sur celles des français. Pourtant c’est le plus guerrier de tous qui enthousiasme la nation : ce général Bonaparte, dont les campagnes coûtent au peuple tant d’impôts. Fort de cette popularité, il veut aller plus loin, plus haut.
C’est par le coup d’Etat des 18 et 19 brumaire an VIII (9/10 novembre 1799)qu’il va s’emparer du pouvoir.
La situation politique le favorise ; des Néo-Jacobins votent des lois qui remettent en vigueur certaines mesures révolutionnaires prises en 1793 ;  les modérés, les  catholiques, les hommes d’affaires s’inquiètent. La Constitution de l’an III ne leur  convient plus mais selon la loi, il faudrait attendre neuf ans pour la modifier. Deux Directeurs révisionnistes, Sieyès et  Roger Ducos, sont incités à fomenter un coup d’état . Ainsi, le Directoire renversé, on pourra transformer la Constitution et établir un pouvoir fort qui éliminera les Néo-Jacobins. Mais un coup d’état ne se fait pas sans l’armée. Il faut un général pour conduire la manœuvre. Les généraux ne manquent pas, mais lequel acceptera de tirer les marrons du feu pour les futurs dirigeants ?
Bonaparte en qui l’on voit  l’homme capable de rétablir la paix hors des frontières et l’ordre dans la nation est à ce moment sollicité par tous les partis. Ce jeune chat maigre et ambitieux est  aussi habile tacticien en politique que sur un champ de bataille. Il pardonne à la coupable Joséphine qui dans son salon de la rue Chantereine à l’art de recevoir et beaucoup de relations. Ainsi c’est sous couvert de mondanités que se prépare le complot. Bonaparte écoute, observe, ne prend tout d’abord aucun parti. Puis il  finit par se lier avec Sieyès qui ne voit en lui que l’instrument dont il a besoin pour contraindre les Directeurs à démissionner.  Une fois le pouvoir vacant, c’est à lui Sieyès entouré de Roger Ducos et de Bonaparte, qu’il sera confié. La complicité d’un des Directeurs, Barras, sera achetée ; le Conseil des Cinq-cents n’est pas sûr mais  Lucien Bonaparte, le frère du général en est le président ; Talleyrand, ministre des Affaires Etrangères, et Fouché, ministre de la Police, font aussi partie du complot.  Des financiers qu’un impôt sur la richesse a  irrités financent l’opération.
Tout commence bien !
Le 18 Brumaire au matin, le Conseil des Anciens majoritairement acquis aux conjurés,  décide qu’en raison de menées anarchistes et par mesure de sécurité, le Corps Législatif ira provisoirement siéger à Saint Cloud, sous la protection de Bonaparte nommé commandant en chef des troupes de Paris. Sieyès, Roger Ducos et Barras démissionnent ; Gohier et Moulin, les deux autres directeurs sont mis sous bonne garde : il n’y a plus de pouvoir exécutif.
Le lendemain 19 Brumaire, ça se gâte !
Bonaparte, au Conseil des Cinq-Cents est accueilli aux cris de : «  Hors la loi ! A bas le dictateur ! » On tente de le frapper ; bousculé, il perd contenance, tente un discours mais ne trouve plus ses mots. C’est qu’il risque sa tête ! Lui et lui seul ! Le vote qui va le mettre hors la loi, est celui-là même qui a perdu Robespierre. Son frère Lucien heureusement, garde son sang froid ; il abandonne la présidence ce qui retarde le vote et sort haranguer les soldats de la garde du Corps Législatif. Ce sont de vieux républicains qui ne savent pas encore à qui ils doivent fidélité ; mais quand Lucien leur assure que les opposants sont des traîtres à la solde de l’Angleterre, qu’ils ont tenté de poignarder leur général, leurs doutes sont levés. Murat prend le commandement au cri de « Grenadiers, en avant ! ». Au rythme des tambours, la troupe s’avance baïonnette au canon,  envahit l’Orangerie et disperse les députés qui, toges romaines relevées, sans plus de dignité s’enfuient peu glorieusement par les fenêtres.
Le soir même, le Directoire est dissous et le pouvoir exécutif confié à trois Consuls : Sieyès, Roger Ducos et Bonaparte.
Bonaparte qui a certes tiré les marrons du feu mais compte bien les garder pour lui car,  rejetant la plupart des projets de Sieyès, il dicte lui-même la Constitution de l’an VIII qui reste, en apparence, républicaine : suffrage universel  pour des listes de notables et  partage du pouvoir entre les Consuls et les trois assemblées (Tribunat,  Corps législatif et Sénat).
Bientôt Bonaparte écarte Sieyès ; il est Premier Consul et c’est lui qui choisit les deux autres : Cambacéres, un régicide et Lebrun, royaliste, montrant par ce nouveau mode de gouvernement inspiré de la Rome Antique,  qu’il entend réconcilier la Révolution et l’Ancien Régime
Cependant, si on y regarde bien, on peut voir là,  l’émergence de la dictature du Premier Consul, à qui revient l’initiative des lois, la nomination aux postes de la République et la direction de la diplomatie.
 Au soir du 19 Brumaire, personne ne le sait encore, la Révolution Française a pris fin et la France a trouvé un maître : le Général Bonaparte . Il a 29 ans !





mardi 9 novembre 2010

LIRE ET RELIRE bureau/souvenirs/vrac

Connaissez-vous Koko? Koko sans qui Jim Qwilleran, qui n'est pas détective mais journaliste, ne parviendrait jamais à résoudre les énigmes qui perturbent la charmante station lacustre et bobo où il passe ses vacances. Car Koko est très fort pour désigner les indices. Si sur cinq pics à brochettes décoratifs pendus au mur, il en manque toujours un, c'est que Koko en jouant le fait tomber... et ce n'est pas pour rien!
Si Koko refuse obstinément de rentrer dans son panier et se sauve sur le toit.... Comment? vous n'aviez pas deviné? Mais si! Koko est un chat: "Le Chat qui regardait les étoiles"... et donc, si Koko se sauve ainsi, c'est que Jim ne doit pas encore rentrer en ville... Et Jim observe Koko et pas seulement dans ce livre.
Lilian Jackson Braun a écrit toute une série où dans chaque volume Koko mène l'enquête. C'est chez 10/18, dans la série "grands détectives"

lundi 8 novembre 2010



Apprends à écrire tes blessures dans le sable et à graver tes joies dans la pierre.


probablement pas  de :

LAO-TSEU
Mais de qui alors????
Les paris  sont ouverts....
Moi, je sais pas en tout cas!

samedi 6 novembre 2010

Laissez-vous conter....





30 septembre 2010

On parle beaucoup de conflits d’intérêts dans la vie politique ces derniers temps. Des amitiés de Nicolas Sarkozy avec le milieu de la finance et des médias, de l’affaire Woerth-Bettencourt aux récentes révélations du livre de Martin Hirsch, mais les journalistes oublient aussi d’autres évidences. Alors que le déficit prévisionnel de la Sécurité Sociale a été annoncé cette semaine et qu’une diminution des remboursements est d’ores et déjà au programme, il est temps de se pencher sur le secteur de la santé, de comprendre son fonctionnement, et surtout d’en connaître les acteurs.


Le Pôle Emploi, né de la fusion de l’ANPE et de l’ASSEDIC sur une idée de Nicolas Sarkozy, compte 50.000 employés. La Sécurité Sociale, comprenant l’Assurance Maladie, l’Assurance Vieillesse et les URSSAF compte 120.000 employés. Ces deux organismes ont été concernés par une réforme récente concernant les complémentaires santé. Ainsi, depuis le 1er janvier 2009, 170.000 employés ont été contraints de résilier leurs contrats avec leurs mutuelles pour adhérer à une “mutuelle employeur obligatoire”. Ceux qui ont des enfants ont également été obligés d’inscrire ces derniers sur le nouveau contrat (sauf s’ils étaient déjà ayant-droits sur le compte du conjoint via une mutuelle employeur obligatoire). On peut appeler ça du passage en force. C’est une conséquence de la loi Fillon de 2003.
Ce qui est encore plus étonnant, c’est de constater que c’est le même organisme qui a remporté les deux marchés. Je ne connais pas les modalités des appels d’offre mais je m’étonne de voir que c’est le groupe Malakoff-Médéric qui a raflé la mise, obtenant d’un coup, d’un seul, 170.000 adhérents supplémentaires, sans compter les ayant-droits. Ajoutez à cela les 800.000 salariés CHR (café-hôtellerie-restauration) qui rentreront dans le dispositif en janvier 2011… c’est encore Malakoff Médéric qui a emporté le marché. Revenons donc sur l’histoire de cette compagnie d’assurance et de prévoyance pour comprendre un peu mieux les enjeux.
Pour vous donner une idée du poids de Malakoff-Médéric sur le marché français, c’est le n°1 des groupes paritaires de protection sociale, n°2 de la retraite complémentaire et n°3 en santé collective (classement Argus de l’Assurance). Le groupe est né de la fusion de Malakoff et Médéric (d’où son nom) le 30 juin 2008, soit 6 mois avant la mise en place du dispositif “mutuelle obligatoire employeur” pour la Sécurité Sociale et le Pôle Emploi. Ainsi, dès le 1er Juillet, le président de Médéric cède sa place pour laisser seul au commande du groupe, le président de Malakoff : un certain Guillaume Sarkozy. Ce dernier est loin d’être un inconnu : au Medef de 2000 à 2006, il a aussi été le vice-président de la CNAM de 2004 à 2005. Guillaume Sarkozy, comme son nom l’indique, est le frère de Nicolas.
Puisque j’évoque la fratrie Sarkozy, intéressons-nous maintenant au troisième larron : François Sarkozy. Pédiatre de formation, François a abandonné la pratique de la médecine pour se consacrer à l’industrie pharmaceutique (principalement orientée vers la gériatrie) depuis 2001. Ainsi, il siège au conseil de surveillance de Bio Alliance Pharma et est devenu le président d’AEC Partners dont une des missions est le conseil aux fonds d’investissement.
Par ailleurs, François Sarkozy a également lancé une chaîne de télévision spécialisée dans la santé sur internet… financée par le laboratoire Sanofi. Ajoutons à cela ses relations avec le groupe Paris Biotech Santé, l’un des protagoniste de l’affaire de l’Arche de Zoë, et on l’aura compris, l’homme a tissé sa toile : il fait partie aujourd’hui des puissants lobbyistes de l’industrie pharmaceutique. D’ailleurs le grand plan Alzheimer lancé par le gouvernement est un joli cadeau de quelques centaines de millions d’euros, une aubaine pour le secteur dont il défend les intérêts.
3 frères : l’un en charge de l’exécutif, notre Président, l’un à la tête d’un des plus gros groupe d’assurance santé et le dernier qui sert les intérêts des laboratoires. Si ça ne s’appelle pas un conflit d’intérêt, je me demande ce que c’est… Pourtant les médias en parlent peu et préfèrent s’étendre sur les amis milliardaires de Nicolas Sarkozy. On peut légitimement nourrir des inquiétudes sur l’avenir de notre système de santé. Les réformes engagées depuis 2004 ne font que confirmer sa détérioration et l’on peut prédire son démantèlement d’ici quelques années. Tout dépendra sans doute de 2012.
Pour en savoir plus sur Malakoff Médéric, voir l'article du 15 octobre avec une vidéo :

mardi 2 novembre 2010

NOVEMBRE - Semaine 1- Jour 1 - US ET COUTUMES



Quelque temps qu’il fasse en Novembre,
Commence le feu dans ta chambre


LA TOUSSAINT

Voici venir le premier jour de novembre ; il faut faire provision de friandises. Des bandes d’enfants costumés en créatures infernales vont venir vous couvrir de malédictions si vous n’emplissez pas leurs sacs de bonbons. On fera semblant d’avoir peur et on obtempérera.
Quelques esprits chagrins vont pester contre cette sotte fête récemment importée des USA. Et alors ? Pas plus que le Père Noël qui… mais ceci est une histoire pour plus tard.
Oui, Halloween, son nom l’indique vient d’Amérique. C’est la contraction de « All Hallow Even », la « Veille de la Toussaint ».
Cette fête de la Toussaint qu’on a tendance à confondre avec le Jour des Morts qui se célèbre le lendemain. Il est vrai qu’en cette saison, depuis la nuit des temps, les frontières qui séparent les deux mondes deviennent plus floues.
Halloween en fait, n’a fait que retraverser l’Atlantique puisque c’est en l’an 800 de notre ère que l’église chrétienne a plaqué cette fête des Saints sur la très ancienne fête celte de Samain.
Samain était une nuit de sabbat pendant laquelle les sorcières dansaient avec les démons et faisaient revenir les morts dans le monde des vivants. L’Eglise trouvant ces réjouissances peu convenables les a remplacées par la très ennuyeuse Toussaint où les vivants vont attraper la mort dans les cimetières en couvrant de fleurs les tombes de leurs défunts.
Au cours des deux derniers siècles, les émigrants qui partaient faire fortune en Amérique ont emporté cette fête dans leurs maigres bagages. Certains d’entre eux, fortune faite dans la grande distribution, ont jugé profitable de nous la retourner.
Et si au lieu de bouder la coutume ou de faire le jeu des commerçants, on faisait la fête ; une vraie belle fête d’automne ?
En commençant au mois de mai par semer quelques graines de citrouille ou de potiron ; le « Gros Rouge d’Etampes » par exemple, dont quelques spécimens sont si gros qu’ils font croire au carrosse de Cendrillon. Vous n’avez pas la place, pas de jardin ou de balcon ami à squatter ? Passez directement à l’étape suivante : achetez-en un au marché.
Ca y est ? La grosse boule orange trône sur votre table ? Coupez-la aux deux tiers dans la largeur, évidez-la, sculptez des yeux et une bouche, placez dedans une bougie, éteignez lampes et télé : voyez comme sa lumière est belle. Le potiron n’est pas cher, vous pouvez en préparer plusieurs, poser un lumignon sur chaque fenêtre. Pensez à en avoir de plus petits dont vous ferez des lanternes.
Il faudra aussi montrer aux enfants comment réaliser eux-mêmes leurs costumes. Pas le temps ? Allons donc ! Combien d’heures passez-vous devant la télé ?.
Le Grand Soir est venu, les enfants se sont faits horribles, ils ont pris les lampions, se sont munis d’un grand sac, il ne vous reste qu’à les accompagner dans les rues, dans les couloirs d’immeubles. Vous craignez l’appréciation de vos voisins ? Un grand drap, deux trous et qui saura que c’est vous le fantôme ?
Voilà une fête qui n’aura pas coûté grand-chose et qui vous aura de plus débarrassé de quelques chiffons encombrants.
Et puis vous aurez perpétué les sages coutumes des anciens qui savaient qu’il faut habiller de lumière les plus longues nuits de l’année.