A vous, amis des contes, des légendes, des êtres et des lieux étranges; amis des jardins, des champs, des bois , des rivières ; amis des bêtes à poils, à plumes ou autrement faites ; amis de toutes choses vivantes, passées, présentes ou futures, je dédie cet almanach et ses deux petits frères: auboisdesbiches et gdscendu.

Tantôt chronique, tantôt gazette, ils vous diront le saint du jour, son histoire et le temps qu’il vous offrira ; ils vous diront que faire au jardin et les légendes des arbres et des fleurs. Ils vous conteront ce qui s’est passé à la même date en d’autres temps. Ils vous donneront recettes de cuisines et d’élixirs plus ou moins magiques, sans oublier, poèmes, chansons, mots d’auteurs, histoires drôles et dictons… quelques extraits de livres aimés aussi et parfois les humeurs et indignations de la chroniqueuse.

Bref, fouillez, farfouillez, il y a une rubrique par jour de l’année. Puisse cet almanach faire de chacun de vos jours, un Bon Jour.

Et n'oubliez pas que l'Almanach a deux extensions: rvcontes.blogspot.fr où vous trouverez contes et légendes de tous temps et de tous pays et gdscendu.blogspot.fr consacré au jardinage et tout ce qui s'y rapporte.

samedi 27 février 2010

Entrez dans la ronde X. X..dernière question bureau/souvenirs/vrac

Le premier livre aimé d'amour.
Au risque de vous paraître inconstante, il me paraît impossible en ce domaine de n'avoir eu qu'un seul amour. La vie est longue et les livres comme les émois nous entourent; la tentation est faite pour qu'on y succombe. Le bon Jean que je cite en dernier post ne m'aurait pas contredite.
Le premier tout premier et que j'aime encore au point d'avoir chez moi son héroïne est "La Fidèle Lassie.". Plus fidèle que moi? Allons, les nouvelles amours ne font pas oublier les anciennes! 
J'ai pleuré aux aventures de Lassie, à chaque page, à chaque chapitre. Car lisant et relisant, je ne pleurais pas à chaque fois au même endroit.
Jusqu'à cet après-midi de pluie et de vacances où fuyant les jeux bruyants et brutaux de mes cousins et frères, ma douce arrière grand-mère Clémentine m'a ouvert le second grenier. Le premier où l'on étendait le linge était autorisé, mais le second dont seule Clémentine avait la régence était préservé des enfants. J'y suis entrée ce jour-là et, à la lueur trouble de l'imposte, (on a de bons yeux à douze ans), j'ai pu puiser dans les caisses de livres du grand-père inconnu, puisque mort à la trentaine des suites de la guerre de 14-18.   Il était instituteur. j'ai découvert là, le Tour de France de deux enfants (livre du maître), les Mystères de Paris, moins le premier tome, (l'histoire du premier tome des Mystères de Paris vaut un post à elle seule; ce sera pour une autre fois.), le magazine Nos Loisirs et le Vautour de la Sierra, (Ca aussi ce sera pour une autre fois), et surtout, surtout, le plus aimé de tous: une édition de théâtre complet de Racine, en 4 volumes, reliés de rouge. Edition commentée, annotée, expliquant le pourquoi et le comment de chaque pièce, comment en même temps Corneille et Rotrou traitaient le même sujet, les beautés de la langue et la musique des vers et.... j'ai aimé Racine, je l'aime encore, j'ai toujours le volumes que je recolle et rafistole car à force d'être lus, ils souffrent. Oui, je les lis toujours, même si les minuscules caractères des notes demandent un bon éclairage et des lunettes (mes douze ans sont loin!)...
Et comment quitter cette ronde sans parler de Colette. Colette, les Claudine, ses chats....oui les chats de Colette la féline, Colette qui avant nous a tout osé de ce qui semble aujourdhui encore sulfureux.
Colette libre dans sa vie et ses amours et qui fut la première de ces "cougars" dont parlent nos magazines:

Colette qui quitta un des ses maris pour vivre une romance avec le fils de ce dernier et qui fut tendrement veillée jusqu'à sa dernière heure par Maurice Goudeket de beaucoup son cadet.
Il faut relire à ce propos , Chéri et le Blé en Herbe.
Dernier tour de valse avant de penser à tous ceux et celles que j'ai omis et merci à qui a initié cette ronde qui m'a permis de passer en revue et fait partager ce "vice impuni, la lecture".
C'est de qui ça, au fait?
P.

vendredi 26 février 2010

ALMANACH MERVEILLEUX - FEVRIER - Semaine 4 – jour 5- C'EST POUR RIRE

L’année bissextile , soyez fin,
Semez du chanvre au lieu de lin.

MON DIEU !!!

Un jeune novice arrive au monastère. La tâche qui lui est assignée est d'aider les autres moines copistes à recopier les anciens canons et règles de l'église. Il  remarque que ces moines effectuent leur travail à partir de copies et non des manuscrits originaux. Il va voir le Père abbé, lui faisant remarquer que si quelqu'un a fait une petite erreur dans la première copie, elle va se propager dans toutes les copies ultérieures.
Le Père abbé lui répond :
- Cela fait des siècles que nous procédons ainsi, que nous copions à partir de la copie précédente, mais ta remarque est très pertinente, mon fils. Aussi j'irai vérifier moi-même les originaux dès demain.

Le lendemain matin, le Père abbé descend dans les profondeurs du sous-sol du monastère, dans une cave voûtée où sont précieusement conservés les manuscrits et parchemins originaux. Cela fait des siècles que personne n'y a mis les pieds et que les scellés des coffres sont intacts.

Il y passe la journée toute entière, puis la soirée, puis la nuit, sans donner signe de vie.

Les heures passent et l'inquiétude grandit. À tel point que le jeune novice se décide à aller voir ce qui se passe. Il descend et trouve le Père abbé complètement hagard, les vêtements déchirés, le front ensanglanté, se cognant sans relâche la tête contre le mur de pierres vénérables.

Le jeune moine se précipite et demande : Père abbé, que se passe-t-il donc ?
- AAAAAAAAAAHHHHH!!!! Quels CONS !!!! Mais quels CONS !!!!...C'était vœux de 'charité'... pas de 'chasteté' !!!




Les doigts de fée.....

C'est chez Marité que se promènent de charmantes choses au point de croix.
Moi, je suis nantie de deux mains gauches (et oh, combien!) mais ma mère il n'y a pas si longtemps faisait avec des perles et des boutons, des bijoux fabuleux.
Ici , un bracelet:

Entrez dans la ronde...question (22)bureau/souvenirs/vrac

Achetés ou empruntés???


Du libraire ou de la bibliothèque, trouvés, acceptés, suggérés, conseillés, les livres arrivent ici , un par un ou par paquets. Ils s'installent, squattent les étagères, les tables, les bureaux. Attendent à la cuisine, désireux de se rendre utiles; dans la véranda, embusqués derrière les plantes verte; où vous savez aussi , pour faire passer le temps; dans les chambres, pour nous endormir; dans la pièce "à tout le monde", ils paradent et font les beaux; on en a vu se glisser sous les lits.
Ca déborde, je les envoie se faire lire ailleurs mais ils reviennent.
Ca pourrait mal finir, comme dans cette histoire trouvée en manière d'avertissement dont il faudra bien un jour tenir compte:




Presses de la Cité? Marcia Davenport? Graphisme de la jaquette... et je vous passe le pitch en quatrième de couverture... ça fait plutôt roman à l'eau de rose.... et c'en est un en quelque sorte mais il y a en fil conducteur, le destin tragique d'un des frères Holt, coupable d'un amour démesuré du papier imprimé et de la brocante.
Ca vaut vraiment le coup d'aller jusqu'à la FIN.

P.





jeudi 25 février 2010

Entrez dans la ronde...question (21)bureau/souvenirs/vrac

Jeux vidéo, télé ou livres?


Livres, livres, bien entendu, répond vertueusement l'hypocrite qui devrait quand même se souvenir d'une Game Boy qui n'est sortie du circuit qu'une fois cassée.... qui connaît par coeur tous les épisodes de la Petite Maison dans la Prairie, qui ne raterait pour rien au monde l'inspecteur Barnaby et qui a fait de la télé sa cinémathèque... avec circonstances atténuantes puisque il faut faire au minimum 20km pour aller au ciné et en hiver, ma foi... surtout celui-ci.... heureusement qu'on avait des livres!



C'EST POUR DE RIRE...

Une maman vient d'avoir un deuxième bébé.

 La nuit il se met à pleurer.
 La maman se lève alors et dit :
 - Il va falloir que j'aille le changer !
 Le petit frère, entendant cela, s'adresse
 alors à la maman :


 - Oh oui, change-le et prends-en un autre qui
 pleure moins !!!


mercredi 24 février 2010

Entrez dans la ronde...question (20)

Lire par-dessus l'épaule...



 Intolérable! Pourtant dans le métro... y'en a des assis, qui lisent des gros titres passionnants et pour les autres, les debout, les secoués... c'est tentant...
Et la tentation n'est-elle pas faite pour qu'on y succombe?
P.)

mardi 23 février 2010

Dernière minute

Pour ceux et celles qui s'inquiètent parce que je ne donne pas de nouvelles des chiots - des chiottes en fait, puisqu'il y a quatre filles- ils vont bien, la preuve:

Les voici en pleine action diurne; en fait ce sont des gremlins! Dès qu'on approche minuit, il font preuve d'une activité, vocale principalement, tout à fait surprenante. Là, ils reprennent des forces... la nuit prochaine sera rude!
J'ai le doggy blues!
P.((((((((((((

Entrez dans la ronde...question (19)

Le livre idéal:


AUTANT EN EMPORTE LE VENT


Amour, aventure, sur fond historique vérifiable.
Quand on quitte, à regret, le roman, on en sait plus sur la Guerre Civile etazunienne, on est amoureuse de Rhett Butler et on voudrait avoir le courage et le cynisme de Scarlett. On voudrait aussi avoir pour nourrice Mama et son jupon rouge.
On referme les pages persuadée que oui, Rhett reviendra, car demain est un autre jour et que seule compte la terre rouge de Tara.
P.


Complément d'info...

MALPERTUIS


L'oncle Cassave impose à ses héritiers, s'ils veulent un jour avoir accès à sa fortune de vivre dans l'étrange et sinistre demeure très justement nommée Malpertuis.
Mais qui sont ces héritiers, sont-ils vraiment humains et qui d'autre hante les couloirs et les greniers de la vieille maison. Que se passe-t-il dans la misérable boutique qui lui est accolée et où l'on vendait des "couleurs"?
Dans quel port de Belgique cinglé par les bourrasques glacées de l'hiver se dresse au fond d'une rue tortueuse l'inquiétante Malpertuis???
P.((((((((((((((!!!!!!!!!??????????


lundi 22 février 2010

Entrez dans la ronde...question (18)


Là où j'aime lire...


C'est assez nomade et varie selon les saisons: en été sous le noisetier, sous le noyer pendant les grosses chaleurs et l'hiver dans ma chambre-bibilothèque.
Mais en cette saison, le lieu favori c'est la véranda; déjà un peu le jardin, on se chauffe au premier soleil, on peut voir les mésanges picorer la tête en bas, ça sent bon la bouture de géranium et s'il fait assez doux pour laisser la porte ouverte en entend les premières vocalises des merles.



P.

Complément d'info...

La Fête du Maïs

Un couple de ... nous dirions aujourd'hui des bobos, rêve de quitter la ville. Au cours d'une promenade, ils arrivent dans un village et voient là leur maison idéale. Elle est un peu délabrée, mais vraiment, elle semble leur faire signe.
Le village aussi est étonnant, on y vit comme autrefois, pas de voitures, pas de tracteurs, les gens sont accueillants et font tout pour faciliter leur installation. Ils sont heureux dans ce havre de paix où l'on fête encore les saisons. Lui est peintre; sa femme et sa fille s'intègrent parfaitement. Ils ont des voisins aimables quoiqu'un peu étranges: une veuve qui connaît les "bonnes herbes" et est aussi guérisseuse, un colporteur bavard, une petite fille qui prédit l'avenir.
C'est le paradis... mais peu à peu des faits inquiétants se révèlent. On apprend l'étrange suicide, quelques années plus tôt d'une jeune fille... un jeune garçon fait des efforts désespérés et toujours contrecarrés pour fuir la communauté... le colporteur est victime d'une horrible agression... l'angoisse monte, comme un brouillard sur la plaine....

C'est de Thomas TRYON, toujours édité

dimanche 21 février 2010

ALMANACH MERVEILLEUX - FEVRIER - Semaine 3 – jour 7- LES METIERS



S’il neige à la Saint-Pierre
La vigne est réduite du tiers


PARURIER-FLEURISTE


On l’appelait « La Dame aux Camélias ». Marie Duplessis dans la vie, Marguerite Gautier dans le roman, Traviata à l’opéra, portait tout au long de l’année, un bouquet de ces fleurs dont la couleur variait du blanc au rouge en fonction de son humeur, ou disait-on de sa disponibilité. Il est vraisemblable qu’à certaines saisons elle ait du avoir recours aux fleurs artificielles.
Le camélia se copie fort bien en soie ou en satin et les paruriers-fleuristes si nombreux au dix-neuvième siècle étaient et sont toujours gens fort habiles. C’était d’ailleurs le métier d’une autre héroïne d’opéra, la tendre Mimi de La Bohème.
Le camélia frais ou artificiel ornait plus couramment et solitaire, les boutonnières des messieurs. Bien des décennies plus tard, Gabrielle Chanel, qui n’hésita jamais à détourner le vêtement masculin pour notre plus grand confort, en fit la fleur fétiche de ses collections.
Juste après la dernière guerre, Christian Dior prit lui, le muguet pour emblème puisque la tradition veut qu’il ait offert, pour le lancement de son parfum à senteur de muguet Diorissimo, un brin porte-bonheur à chaque cliente . Depuis le muguet a figuré sur nombre de produits porteurs de la griffe. Il fallait bien qu’à certaines saisons, le muguet fût artificiel.
Par ailleurs, depuis la Haute Egypte en passant par Rome et notre Moyen-Age, les femmes et parfois des hommes ont aimé orner de fleurs leurs chapeaux.
Nombre de portraits de Marie-Antoinette la représentent portant les créations fleuries de sa modiste, Rose Bertin. La Comtesse de Ségur qui inventa Madame de Fleurville ornait de roses ses chapeaux.
Les couturiers comme les modistes ont toujours eu recours aux paruriers-fleuristes dont les ateliers pour la plupart, dans les années 1950- 1960, étaient établis entre l’Opéra et la Bourse dans le quartier du Quatre Septembre, qui par le Passage Choiseul descend jusqu’au Palais Royal.
Souvent situés en entresol, les ouvrières fleuristes étaient assises de part et d’autre de longues tables éclairées chichement par des  fenêtres en arc-de-cercle et plus largement par la lumière électrique et jonchées de pétales multicolore faites de soie, de satin, de velours, d’organdi. Il fallait trois années d’apprentissage pour former celle qui à la place la plus lumineuse, les assemblait en roses, pivoines, coquelicots, orchidées. Les doigts agiles ne dispensaient pas de bonnes connaissances en botanique,  chaque fleur étant montrés à différentes étapes de sa vie, chaque tige , chaque feuille correspondant à son espèce. Seuls les parfums de muguet, rose ou violette étaient supplantés par les puissantes odeurs de colle, d’apprêt, ou de térébenthine.
On chantait beaucoup dans ces ateliers, on y travaillait encore plus ; il n’était pas rare que pour un grand mariage ou un défilé de Haute-Couture les ouvrières passent la nuit pour assurer la livraison du lendemain.
Quand ma mère ou ma grand-mère, modistes, m’emmenaient chez ces fournisseurs,  la petite fille émerveillée que j’étais repartait rarement sans une rose ou un bouquet de violette offert par la maison.
P.


Entrez dans la ronde...question (17)

Vos lectures inavouables:


Il fut une époque où il aurait été inavouable d'avoir lu le marquis de Sade , ou Emmanuelle, ou encore l'Histoire d'O.
Les temps ont changé et j'ose à peine vous avouer le plaisir que j'ai pris, gamine, à lire "Sous l'oeil des Brahmes" de l'ineffable Marie DELLY.
Et plus honteux encore celui que j'ai pris récemment à le relire quand il a sauté d'une caisse de livres dans mes mains ravies.





Ronde , complément d'info

Faut pas être feignant sur ce blog...et ne pas hésiter à parler de culte quand il en est besoin..

Je commence par le premier bouquin parce qu'il doit être coton à trouver. Il est venu à moi dans une de ces caisses de livres dépotoir dont j'ai déjà parlé, tout vieux, tout moche, corné fripé mais pas décollé ni déchiré.
Pourquoi l'ai-je ouvert, toiletté et ...lu. Quelqu'un me l'a envoyé c'est certain.
Donc l'auteur de la Bête du Vaccarès raconte comment un gardian lui a confié un manuscrit daté de 1416 et écrit par un autre gardian de ce temps-là.
Alors qu'il gardait sa manade, il a rencontré à la tombée du jour, caché dans les roseaux un être étrange: un homme velu, aux pieds de chèvre et porteur de cornes. Il sont aussi effrayés l'un que l'autre.
Plus tard, le gardian retourne sur les lieux et se souvenant que la créature était mal en point, lui laisse une besace avec de la nourriture. Il retrouve la besace vide mais ne revoit plus la "Bête" à laquelle il pense désormais sans arrêt.
Du temps passe, il l'aperçoit parfois, fugitive, effarouchée... vient une période de mauvais temps; il ne peut plus s'aventurer loin de son troupeau....
Il voit encore des traces du chèvrepied mais seulement des traces et puis un jour dans un marécage, une chose étrange émerge à demi de la fange....

C'était édité chez Grasset en 1926; l'auteur est Joseph d'Arbaud.


PS - On le trouve chez Amazon (littérature française)

samedi 20 février 2010

Entrez dans la ronde...question (16)

Le livre culte:


Ils sont trois qui sont en grande partie responsables de la façon dont je vis et de ce que j'aime à raconter.
P.

vendredi 19 février 2010

Entrez dans la ronde...des BB "CHICS"



Quelle entreprise de retrouver ces photos! Il m'a fallu fouiller dans des endroits depuis longtemps laissés à l'abandon et... aux loirs. C'est fou comme les loirs aiment à lire et s'intéressent au vieux papiers! Les loirs sont donc, je l'ignorais, des rats... de  bibliothèque.
Finalement, le voilà ce bébé; avec sa mère en prime qui fut en son temps, elle aussi," une fashion victime".

Entrez dans la ronde...question (15)

Abandonner en cours de route....


Oh que oui et souvent! Il y a tant à lire qu'on ne va pas se forcer, pour diverses raison, à perdre son temps sur du papier imprimé par erreur.
Toutefois, comme dans les comités de lecture sérieux, je m'impose d'aller au moins jusqu'à la page 60 avant de statuer.

jeudi 18 février 2010

La famille s'agrandit...


Ils sont 6.
Fin des opérations à 4h30 ce matin; la photo est aussi floue que mes pensées. On fera mieux demain. Pas la chienne: que peut-elle faire de mieux?
P.

Entrez dans la ronde...question (13)

Le prochain titre???


Je ne sais pas encore, il y a le choix...



mercredi 17 février 2010

ALMANACH MERVEILLEUX - FEVRIER - Semaine 3– jour 3- C'EST BON SIGNE

Vigne taillée en février
De raisin remplit le panier


LE POISSON


Le 21 du mois, Ventôse s’engouffre dans Février. Il fait signe aux Poissons de venir le rejoindre : ces deux poissons que Jupiter mit au rang des constellations pour avoir aidé Vénus et Cupidon à échapper au monstrueux Typhon.
Bien des petits poissons nés dans cette période sont devenus grands : citons au hasard Copernic, Chopin, Michel-Ange, Einstein, Victor Hugo et Charles Quint.
Couronné de jaspe, d’aigues-marines et de tourmalines, le poisson aime à régner : sur sa famille, sur ses amis et sur la maison douze du zodiaque où résident les difficultés. Afin de les éviter, le poisson accoutumé à l’eau s’abstiendra d’alcool qui ne lui vaut rien.
Altruiste et généreux, revêtu d’écailles d’or, il n’hésitera pas à répandre ses bienfaits sur le pêcheur musicien.


Illustration offerte par Agnès; qu'elle soit remerciée.
P.


Entrez dans la ronde...question (13)

Le titre lu en ce moment:



C'EST POUR DE RIRE...

 Hier soir je suis allé manger "Chez Ginette". Avec des potes, on a remarqué un truc bizarre.. Tous les serveurs et serveuses avaient une petite cuillère dans la poche de leur chemisette. Aussi quand le serveur est venu prendre la commande, j'ai demandé :

« Pourquoi portez-vous tous une petite cuillère ? ».

 Il m'expliqua que Ginette avait demandé conseil à Andersen Consulting qui, après des mois d'analyses, a conclu que la petite cuillère était le couvert qui tombait le plus souvent, à une fréquence de 3 cuillères/table/heure !

 Depuis, ils n'ont plus besoin de courir à la cuisine pour chercher une nouvelle cuillère. L'économie de rendement en temps de travail est estimée à 5,21 %.
L'indice de satisfaction du client se trouve également accru de 3,7%
 Deux minutes plus tard, je faisais tomber ma petite cuillère et ça n'a pas manqué : le serveur m'a aussitôt apporté sa cuillère en me disant qu'il en prendrait une autre à son prochain passage en cuisine.
 Bravo Andersen !
 Mais plus curieux, les serveurs avaient tous une ficelle qui dépassait un petit peu de leur braguette. Quand il nous a apporté l'addition, j'ai demandé au serveur à quoi servait cette ficelle.
« Bien observé », me dit-il en baissant la voix, « Andersen Consulting a aussi vu que nous pouvions gagner du temps dans les toilettes.
La ficelle est attachée autour du pénis, on peut donc le sortir sans le toucher et éviter d'avoir à se laver les mains, ce qui représente une économie d'eau, et le temps passé aux toilettes est réduit d'environ 7,39 % ».
« Mais après l'avoir sorti... comment le remettez-vous dans votre pantalon sans le toucher demandai-je ? »
 « Eh bien », me dit-il en chuchotant, « je ne sais pas pour les autres...
Mais moi je me sers de la petite cuillère... »

Excellente étude de Gisèle...Merci.

mardi 16 février 2010

Entrez dans la ronde...question (12)

Lire à table?


Hé oui! et en musique encore. C'est paraît-il une déplorable habitude, qu'on prend facilement quand on manque de vis à vis.
Le petit déjeuner est le moment idéal pour les magazines.

Polémique...X

ET POURQUOI???
Elle serait selon certaines, une de ces vieilles féministes rabâcheuses et revendicatrices....
Voire!!! Elle à 70 ans! Quel Péché! Je  nous souhaite à toutes de lui ressembler moralement, intellectuellement et physiquement quand nous aurons le même.
Oui, elle est une féministe "historique" ; mais sans elle et quelques autres, noue en serions encore à trimballer un corps déformé et des jambes éclatées de varices en raison de grossesses à répétition; ou bien à risquer notre peau dans des officines douteuses, à subir des curetages à, vif (pour nous apprendre!).
Grâce à elles et à celles qui ont signé le manifeste des "450 salopes" et qui pour cela risquaient la prison (quelques décennies plus tôt, c'était la peine de mort), nous avons acquis ce droit qui est à la fois exorbitant et la moindre des choses: la maîtrise de notre fécondité. Le droit de faire des enfants ou de nous réaliser autrement si telles sont nos convictions. Car pour une femme, faire ou ne pas faire une enfant, n'est pas une question d'humeur ou de désir: c'est un choix que souvent nous payons cher par le jugement sur nous porté.
Les femmes de l'âge d'Elisabeth Badinter ont connu les angoisses d'une grossesse intempestive; les plus fortunées pouvaient déjà y remédier, mais les autres? Dans les ateliers familiaux en ai-je en tendu de ces récits à mots couverts ( une petite fille ne doit pas comprendre; mais la petite fille a de bonnes oreilles!), de ces adresses échangées discrètement; de ces absences de quelques jours commentées avec inquiétude; de ces retours, mine défaite, de ces chansons et histoires drôles lancées pour réconforter celle qui finissait par rire et chanter avec les autres. Et on n'en parlait plus, jusqu'à la prochaine.
Voilà ce qu'elles vivaient les contemporaines d'Elisabeth. Pour celles qui sont maintenant sexagénaires, après une adolescence vertueuse par force, elles on pu s'épanouir à la trentaine.
Mais vous autres les quinquas  et les suivantes, qui la critiquez, c'est grâce à elle que vous avez droit à une sexualité épanouie, le droit de faire des enfants quand ça vous arrange, et pas plus que vous n'en désirez.
Alors avant de critiquer après la seule audition d'une interview, lisez-là et ne permettez JAMAIS que les droits qu'elle nous a permis d'acquérir soient remis en question!
Votre chroniqueuse: Pomme






lundi 15 février 2010

Entrez dans la ronde...question (11)

Le livre électronique?




Aucune idée vraiment...


P.

Les figures imposées



Par Mademoiselle le 05/02/10

Quand je lis les débats sur le foulard ou la burqa (d'ailleurs peu importe les nuances, il s'agit visiblement de "trucs de musulmans"), j'ai souvent une petite contraction inconsciente des mâchoires et le sentiment qu'on est obligé de surnager dans une pensée de type "plat préparé", qui semble avoir fait un tour de trop dans le four à micro-ondes. J'ai également l'impression de revivre les "débats" sur l'insécurité. 
On retrouve les mêmes ficelles :
On donne le sentiment d'avoir levé un lièvre via un fait divers quelconque (merci l'effet loupe)-> on pousse des cris d'orfraie à droite -> la gauche se dandine mal à l'aise -> "on" est obligé de se positionner sous peine d'être taxé d'angélisme/d'être des couilles molles/crétins.

Pour se positionner dans ces "débats", il faut en accepter les termes, manichéens :

Soit
• on dénonce (quoi d'ailleurs ?)
Soit
• on est naïf (on refuse de voir le problème tel qu'il est).

Ce qu'on dénonce va de :
• l'islamisation rampante
à
• un "débordement", une sorte de "faudrait pas exagérer amiEs musulmanEs, vous devenez indéfendables".

La dernière position, de gôche, se nourrit :
• d'une tendance bouffe-curé (on s'est battu contre les cathos, c'est pas pour en accepter d'autres.),
• de bonnes intentions (la liberté des femmes),
• d'une vision tronquée de l'engagement dans la religion ou un parti.
Concernant l'histoire de la militante voilée du NPA, on oppose des positions qui seraient incompatibles, comme si l'engagement était le fruit d'une lecture complète des textes (religieux et politiques), lecture qui précèderait un positionnement éclairé, rationnel, personnel (de type homo oeconomicus. Sur le marché des croyances, je prends celle là, tiens !). Quiconque connaît des croyants ou des militants sait que l'engagement est plus le fruit d'un parcours, d'un héritage familial, que d'un choix en fonction des textes historiques du parti ou de sa religion. Allez demander à un militant socialiste quelle est l'histoire de son parti ou de ses positions politiques, si vous en avez vous-même ne serait-ce qu'une connaissance grossière, vous aurez une sacrée surprise. Mais évidemment, avec une vision de l'engagement en terme de positionnement éclairé par une réflexion creusée de l'histoire du parti ou de sa religion, on ne peut que penser le foulard de la militante comme étant le résultat soit de sa bêtise crasse soit de sa volonté de faire pénétrer l'islam partout en France.

• de la pratique intensive du "toutes choses étant égales par ailleurs".
ce qui n'aurait de sens que si vous mettiez tout le monde en apesanteur sociale, en effaçant le contexte politique, social, et en écrasant l'histoire. Avec cette posture, il s'agirait de dire qu'on traite les musulmans comme les catholiques, d'une manière neutre et pleine de bonnes intentions, et de débattre des valeurs républicaines. On fait fi des présupposés, du sens que prennent les mots et positions dans le contexte, de sa réception etc. Si vous refusez ce débat, vous êtes complices (de quoi ?). Or, il y a une différence de taille entre le fait de refuser les termes du débat, tels qu'ils nous sont imposés, de questionner le contexte, l'utilisation faite de ce débat, de se demander quel est l'intérêt de cet effet de loupe médiatique, et celui de ne pas avoir le courage de "se positionner". Parlons donc du courage nécessaire à ce positionnement.
• la posture de gôche contre le voile ou la burqa se nourrit de ce qui semble être brandi comme du courage politique, celui de se positionner, même si c'est compliqué et mal vu par ses camarades.
Je ne suis pas persuadée que d'ajouter sa voix à celle de la meute médiatique, même si on prend des précautions et qu'on montre qu'on n'est pas raciste pour un sou, soit une preuve de courage. On se retrouve exactement dans les mêmes conditions qu'avec le débat sur l'insécurité. Soit on en parlait à gauche, soit on faisait preuve d'angélisme. Ce qui signifiait que : soit on acceptait de voir la réalité telle qu'elle était (sans la questionner ou si peu), soit on refusait de la voir. Il y avait donc LE problème de l'insécurité, LA réalité d'un côté, et de l'autre, les abrutis qui ne voulait pas la voir par idéologie (on effaçait donc l'idéologie du camp adverse, qui était lui, uniquement pragmatique).


Il me semble assez peu probable que Le Figaro, en relevant "l'affaire" de la militante voilée au NPA ait voulu apporter sa contribution à la réflexion interne au parti. Il me semble également douteux de penser qu'il se préoccupe du sort des femmes, en général, et des musulmanes en particulier. Le Figaro les regarde depuis qu'elles ont l'outrecuidance de tenir, à la place d'un balai, un crayon ou un micro. Il s'inquiète qu'il y ait des arabes partout (même s'il ne le dit évidemment pas comme ça) depuis qu'ils ne nous attendent plus pour qu'on les définisse, ce qu'on s'est pourtant évertué à faire de générations en générations. Tant qu'on le faisait, nous ( "vous êtes des arabes, et des arabes, c'est comme ça"), cela n'avait rien de menaçant pour la cohésion de la nation, son identité, sa sécurité, bien que nous passions alors tout notre temps à les définir comme différents. Le Figaro s'accommodait fort bien des bidonvilles, de l'usine, et trouvait d'ailleurs peut-être que leur religion avait du bon, si elle leur rendait supportable une misère qui nous permettait de faire croître notre gros PIB.

Comment expliquerai-je à des gamins, dans trente ans, que pendant qu'on explosait notre système social (dont les femmes dépendent en priorité, pour leurs retraites par exemple, pour les gamins dont elles ont la charge majoritairement, pour survivre avec leurs contrats précaires, pour l'accès à l'IVG), pendant qu'ils cassaient cela, nous n'avons rien trouvé de mieux, sur fond de création d'un ministère de l'immigration, de l'intégration et de l'identité nationale, que de prendre position dans l'affaire du foulard d'une militante NPA, affaire révélée par le Figaro. Ils vont rire jaune. Je leur dirais sans doute que ce que nous trouvions le plus directement menaçant à l'époque, ce n'était pas la misère galopante, la casse de la solidarité nationale, mais l'Islam. S'ils me répondent qu'on s'est fait rouler comme des bleus, je ne saurais pas quoi dire d'autre que "tes grand-parents aussi en 81", mais ce sera une bien piètre consolation.

Je suis féministe et je ne parle pas de l'affaire du foulard en me positionnant dans le cadre du débat médiatique, parce que, justement, ce que le féminisme à montré, a débusqué, à fait ressortir d'une manière souvent éclatante, il l'a fait en allant lire entre les lignes, en cherchant à éclairer ce que personne ne voyait, ce qui ne faisait jamais la Une. Il ne l'a pas fait en acceptant les termes des débats imposés (les termes et les débats). C'est en rompant avec la pensée dominante, en cassant les schémas préconstruits qu'il a permis de parler d'autre chose que de "La condition de Lafâme au foyer", libérable grâce à Moulinex.

Je suis athée également, et je ne confonds pas la critique des religions avec le tabassage des croyants, surtout lorsque j'ai conscience que derrière la critique des religions c'est un groupe social dominé, méprisé, stigmatisé en permanence dans les médias, qui est visé.

Depuis "Les entrailles de Mademoiselle"
Merci Clara

C'EST POUR DE RIRE...

C'est un petit canard tout triste sur un lac et en train de pleurer. Arrive un crocodile qui lui demande :
- Hé, Canard, pourquoi pleures-tu ?
- Sniff, sniff, j'sais pas qui je suis, j'sais pas qui je suis... sniff, sniff...
- Hé bien... t'es un canard, bien sur, dit le crocodile, regarde, bec jaune, plumes, pattes palmées, bref ça montre que t'es un canard quoi !
- Chic alors, j'suis un canard ! Rétorque le petit canard tout content de savoir qui il est, et demande à son tour :
- Dis, et toi, tu es quoi ?
- Devine ! dit le crocodile.
- Hum... dit le canard, il passe la tête sous l'eau et dit :
- Pas de couilles, queue agitée, petits bras, grande gueule, veste en cuir... ... ... T'es Français ??
=

samedi 13 février 2010

Comme dit Clara....






Ni putes ni soumises
veut porter plainte contre le NPA,


qui présente une femme voilée
qui ne semble ni pute ni soumise.


Je ne sais qu'en penser.


La politique, c'est de plus en plus coton










Entrez dans la ronde...question 9

Comment choisir les livres?


En général, je ne les choisis pas: ce sont eux qui me choisissent.
Une bibliothécaire de campagne reçoit pas mal de "dons". Les gens ont vis à vis de leurs livres le mental du type incapable d'assassiner quelqu'un et qui paye un tueur à gages:
-"Oh, moi Madame, je suis incapable de jeter un livre! Je préfère les donner!"
Madame respire un grand coup, tourne sept fois sa langue dans sa bouche pour éviter de répondre:
-"Oh, moi Madame (ou monsieur, ou Ducon), je me demande qui serait capable de lire un livre dans l'état où je vois ceux-ci (autre version: une daube pareille)!
Seulement...seulement, il y a presque toujours bien caché dans ce fatras, un volume ou deux à sauver, un bon titre ancien plus édité, un souvenir prêté et pas rendu qui revient par ce biais, un document susceptible d'intéresser un copain ou une copine. (réflexion impromptue: avec un copain , on partage le pain, mais avec une copine.....) ou un truc marrant, inattendu...genre traité de chiromancie ou anthologie des "réussites".
Alors, pour trouver la perle, je ne refuse jamais l'huître.
J'achète aussi bien entendu... parce qu'à la suite d'un échange on me suggère un titre ou un auteur que je ne connais pas; et puis il y a les cadeaux , mais là on retourne à la question n°2
P.

vendredi 12 février 2010

ALMANACH MERVEILLEUX - FEVRIER - Semaine 2 – jour 6- LIRE ET RELIRE

Est-ce la neige sur les champs , blancs jusqu'à l'horizon, qui me fait ce matin penser à la Sibérie???


De Sainte-Béatrice la nuée
Assure six semaines mouillées

Soljenitsyne

Alexandre Soljenitsyne, est désormais libéré de toutes les prisons. Mais avant qu'on ne parle de goulag, il y avait en Russie le bagne où l'on envoyait déjà des écrivains.
Dostoîevsky, y fut condamné en 1849; il y séjourna quatre ans, suivis de six ans de résidence forcée en Sibérie.

Lettre à son frère du 22 février 1854:

"Le 11 janvier 1850, nous arrivâmes à Tobolsk. Après nous avoir présentés aux autorités, on nous fouilla, on nous prit tout notre argent, et on nous mit, moi, Dorov, et Yastrjembsky dans un compartiment à part, tandis que Spieschner et ses amis en occupaient un autre; nous ne nous sommes ainsi presque pas vus.
Je voudrais te parler en détail des six jours que nous passâmes à Tobolsk et de l'impression que j'en ai gardée. Mais ce n'est pas le moment. Je puis seulement te dire que nous avons été entourés de tant de sympathie, de tant de compassion que nous nous sentins heureux. Les anciens déportés (ou du moins non pas eux, mais leurs femmes) s'intéressaient à nous comme à des parents. Ames merveilleuses que vingt-cinq ans de malheur ont éprouvées sans les aigrir! D'ailleurs, nous n'avons pu que les entrevoir, car on nous surveillait très sévèrement. Elles nous envoyaient des vivres et des vêtements. Elles nous consolaient, nous encourageaient. Moi qui suis parti sans rien, sans même emporter les vêtements nécessaires, j'avais eu le loisir de m'en repentir le long de la route... Aussi ai-je bien accueilli les couvertures qu'elles nous ont procurées.
Enfin, nous partîmes. Trois jours après, nous arrivions à Omsk.
Déjà à Tobolsk, j'avais appris quels devaient être nos chefs immédiats. Le commandant étaiit un homme très honnête. Mais le major de place de Krivtsov était un gredin comme il y en a peu, barbare, maniaque, querelleur, ivrogne, en un mot tout ce qu'on peut imaginer de plus vil.
Le jour même de notre arrivée, il nous traita de sots, Dourov et moi, à cause des motifs de notre condamnation, et jura qu'à la première infraction il nous ferait infliger un châtiment corporel. Il était major de place depuis deux ans et commettait au su et au vu de tous des injustices criantes. Il passa en justice deux ans plus tard. Dieu m'a préservé de cette brute! Il arrivait toujours ivre (je ne l'ai jamais vu autrement), cherchait querelle aux condamnés et les frappait sous prétexte qu'il était "saoul à tout casser". D'autres fois, pendant sa visite de nuit, parce qu'un homme dormait sur le côté droit, parc qu'un autre parlait en rêvant, enfin pour tous les prétextes qui lui passaient par la tête, nouvelle distribution de coups, et c'était avec un tel homme qu'il nous falalit vivre sans attirer sa colère! et cet homme adressait tous les mois des rapports sur nous à Saint-Pétersbourg (...)
J'ai passé ces quatre ans derrière un mur, ne sortant que pour être mené aux travaux. Le travail était dur! Il m'est arrivé de travailler, épuisé déjà, pendant le mauvais temps sous la pluie, dans la boue, ou bien pendant le frois intolérable de l'hiver. Une fois, je suis resté quatre heures à exécuter un travail supplémentaire: le mercure étai tpris; il y avait plus de quarante degrés de froid. J'ai eu un pied gelé.
Nous vivions en tas, tous ensemble, dans la même caserne. Imagine-toi un vieux bâtiment délabré, une construction en bois, hors d'usage et depuis longtemps condamnée à être abattue. L'été on y étouffait, l'hiver on y gelait. Le plancher était pourri, recouvert d'un verschok de saleté. les petites croisées étaient vertes de crasse, au point que, même dans la journée, c'est à peine si l'on pouvait lire. Pendant l'hiver, elles étaient couvertes d'un verschok de glace. le plafond suintait. Les murs étaient crevassés. nous étions serrés comme des harengs dans un tonneau. On avait beau mettre six bûches danns le poêle, aucune chaleur (la glace fondait à peine dans la chambre), mais une fumée insupportable: et voilà pour tout l'hiver. Les forçats lavaient eux-même leur linge dans les chambres, de sorte qu'il y avait des mares d'eau partout; on ne savait où marcher. De la tombée de la nuit jusqu'au jour, il était défendu de sortir sous quelque prétexte que ce fût (...)
Pour lit, deux planches de bois nu; on ne nous permettait qu'un oreiller. Pour couverture, des manteaux courts qui nous laissaient les pieds découverts; toute la nuit nous grelottions. Les punaises, les poux, les cafards, on aurait pu les mesurer au boisseau. Notre costume d'hiver consistait en deux manteaux fourrés, des plus usés, et qui ne tenaient pas chaud du tout; aux pieds, des bottes à courte tige, et allez! marchez comma ça en Sibérie! On nous donnait à manger du pain et du schtschi où le réglement prescrivait de mettre un quart de livre de viande par homme, mais cette viande était hachée, et je n'ai jamais pu la découvrir (...)
J'ai passé plus d'un jour à l'hôpital. j'ai eu des crises d'épilepsie, rares, il est vrai. J'ai encore des douleurs rhumatismales aux pieds. A part cela, ma santé est bonne. A tous ces désagréments, ajoute la presque complète privations de livres. Quand je puvais par hasard m'en procurer un, il fallait le lire furtivement, au milieu de l'incessante haine de mes camarades, de la tyrannie de nos gardiens, et au bruit des disputes, des injures, des cris, dans un perpétuel tapage. Jamais seul! Et cela quatre ans, quatre ans! Parole! Dire que nous étions mal, ce n'est pas assez dire! ajoute cette appréhension continuelle de commettre quelque infraction, qui met l'esprit dans une gêne stérilisante, et tu auras le bilan de ma vie.
Ce qu'il est advenu de mon âme et de mes croyances, de mon esprit et de mon coeur, durant ces quatre ans, je ne te le dirai pas, ce serait trop long. La constante méditation où je fuyais l'amère réalité n'aura pas été inutile. j'ai maintenant des désirs, des espérances qu'auparavant je ne prévoyais même pas. Mais ce ne sont encore que des hypothèses; donc passons. Seulement toi, ne m'oublie pas, aide-moi! il me faut des livres, de l'argent: fais-m'en parvenir, au nom du Christ!
Omsk est une petite ville, presque sans arbres; une chaleur excessive, du vent et de la poussière en été, en hiver un vent glacial. Je n'ai pas vu la campagne. La ville est salle, soldatesque et par conséquent débauchée au plus haut point (je parle du peuple). Si je n'avais pas rencontré des âmes sympathiques, je crois que j'aurais été perdu. Konstantin Ivonitch ivanor a été un frère pour moi. Il m'a rendu tous les bons offices possibles. Je lui dois de l'argent. S'il vient à Pétersbourg, remercie-le. Je lui dois vingt-cinq roubles. Mais comment payer cette cordialité, cette constante disposition à réalise chacun de mes désirs, ces attentions, ces soins?... Et il n'était pas seul! Frère, il y a beaucoup d'âmes nobles dans le monde.


Sur le bagnes de Russie, vous pouvez aussi relire , d'Henri Troyat: "La Lumière des Justes", et aussi, le saviez-vous?, de la Comtesse de Ségur: "Le Général Dourakine".

 

 

Entrez dans la ronde...question (7)


Parler de ses lectures?


Eh, oui! bien entendu une grande part du plaisir de lire est le partage.
Pour ma part, j'anime deux.... comment dire en restant simple?... cercles "littéraires"???
Ne voyez-là aucune prétention intellectuelle, simplement des gens qui se réunissent autour d'un plaisir commun, la lecture et peu importe ce qu'on a lu, et même si on a lu. C'est informel, ce n'est pas associatif, et dans les deux cas, personne ne souhaite de structure avec secrétaire, trésorier, présidence. Et si je suis à la source de ces deux groupes, j'en suis l'animatrice, l'organisatrice et cela me suffit bien.
Un des groupes se réunit toutes les six semaines environ, à Chartres, dans un resto qui peut nous laisser un coin tranquille, tranquille surtout pour les autres clients, car il peut arriver que nous ayons l'enthousiasme ou le débat sonore.
L'autre est composé de gens plus âgés et fonctionne en rotation. Chaque membre reçoit les autres, autour d'un goûter, une fois par mois. L'été , c'est aussi une occasion de faire admirer nos jardins.
La prochaine réunion est le mercredi 17: si l'un(e) ou l'autre d'entre vous passez par ici, vous êtes les bienvenus....
P.






jeudi 11 février 2010

Entrez dans la ronde...question 7

Rencontrer les auteurs:


Cela m'est arrivé. Hélas, l'homme ne vole pas toujours à la hauteur de sa plume!
Pourtant, lors de la rencontre avec un pour lequel j'avais et ai toujours une admiration sans bornes, c'est moi qui n'étais pas à la hauteur.
Je régnais en ce temps-là sur une petite boutique située au pied d'un immeuble où venait presque chaque jour Joseph Kessel. C'était un immeuble ...dont je vous reparlerai à une autre occasion ; il était fort bien habité.
Donc Kessel venait là visiter un ancien directeur de Paris-Match dont il était l'ami. Et moi, derrière ma vitrine, je regardais passer cet homme âgé duquel débordait le baroudeur qu'il avait été et je me disais :"Il faudrait que je lui dise à quel point j'aime ses livres!"
"Le Lion" dont encore aujourd'hui je ne peux lire les dernières pages,  qui avait enchanté mes douze ans et, ces années-là: "Les Cavaliers" - il aurait pu figurer dans les 'livres-cultes", mais puisqu'il est ici, ce sera un autre, faut être juste!-.
Donc , Les Cavaliers que j'avais offert à ma mère, afin de la distraire dans l'hôpital où on lui raccommodait une cheville. A ma visite suivante, le livre avait volé à travers la chambre en direction de mon sourire niais. Ceux qui ont lu le roman, comprendront sa réaction et déploreront mon manque de subtilité. Pour les autres, je n'explique pas, tant mon désir est grand de vous pousser à le lire.
Donc, Kessel passait, j'avais le bouquin sur mon bureau dans l'idée de lui demander une dédicace et chaque jour, je le laissais passer et me disais: "Demain; demain sans faute, je me lance!"
Et voilà qu'un jour, j'en ai encore les jambes qui flageolent... Kessel pousse la porte, laissant entrer une dame imposante et suivi de son ami Hervé Mille.
Dressée depuis l'adolescence à n' être pas intimidée par les "personnalités" (du moins à ne pas le montrer), je fais correctement mon boulot. La dame venait essayer des chaussures. Elle se comporte comme toute femme quand il s'agit de vêtir ses pieds, avec inconséquence et absence de logique et moi, comme une "chausseuse" responsable, désireuse de satisfaire à la fois sa coquetterie et son confort... c'est un dur métier...!
Les deux messieurs parlent entre eux, donnent leur avis sans trop se soucier de réduire à néant mes efforts, mais enfin... c'est Kessel! Il a le droit de déconner en matière de chaussant et d'anatomie du pied.
Enfin la dame achète ses chaussure, que règle Hervé Mille. "Les Cavaliers" étaient hélas, rangés dans l'arrière-boutique et je n'en ai pas parlé, on n'était pas là pour ça. Demain , me dis-je; maintenant qu'il est entré ici et que je lui ai parlé, ce sera plus facile.
Mais le lendemain, je n'ai pas vu Kessel, ni les jours suivants...
Quelque semaines plus tard, j'ai appris sa mort... 
Voilà! Mais tout de même... je l'ai rencontré....
P.




EFFETS DE "MANCHES"

Ce qui suit provient d'un livre intitulé Désordre dans les Cours de
justice et sont des choses qui ont vraiment été dites en Cour, mot
pour mot :

AVOCAT :   Quelle est la première chose que votre mari vous a dite ce
matin-là?
TÉMOIN :   Il a dit, "Où est-ce que je suis, Cathy?'
AVOCAT :   Et pourquoi est-ce que ça vous a déplu?
TÉMOIN :   Je m'appelle Susan!
____________________________________________

AVOCAT:    Êtes-vous active sexuellement?
TÉMOIN:    Non, je me laisse faire.
____________________________________________

AVOCAT:   Cette myasthénie gravis,  affecte-t-elle votre mémoire d'aucune
façon?
TÉMOIN:    Oui.
AVOCAT:   Et, de quelle façon affecte-t-elle votre mémoire?
TÉMOIN:    J'oublie.
AVOCAT:   Vous oubliez?   Pouvez-vous nous donner un exemple de ce que
vous avez oublié?
___________________________________________

AVOCAT:   Docteur, n'est-il pas vrai que lorsqu'une personne décède en
dormant, elle ne le sait pas avant le lendemain matin?
TÉMOIN:    Avez-vous vraiment passé vos examens à la barre?
____________________________________

AVOCAT:   Le plus jeune garçon, celui de 20 ans, quel âge a-t-il?
TÉMOIN:    Vingt, comme votre quotient intellectuel.
____________________________ ______ _________

AVOCAT:   Étiez-vous présent lorsque votre photo a été prise?
TÉMOIN:    Voulez-vous rire de moi?
_________________________________________

AVOCAT:   Donc, la date de conception (du bébé) est le 8 août?
TÉMOIN:    Oui.
AVOCAT:   Et que faisiez-vous à ce moment-là?
TÉMOIN:    Je baisais.
____________________________________________

AVOCAT:   Elle avait trois enfants, c'est exact?
TÉMOIN:    Oui.
AVOCAT:   Combien étaient des garçons?
TÉMOIN:    Aucun.
AVOCAT:   Y avait-il des filles?
TÉMOIN:    Monsieur le Juge, je pense que j'ai besoin d'un autre
avocat.  Est-ce que je peux avoir un autre avocat?
___________________________________ ______ ___

AVOCAT:   Comment votre premier mariage s'est-il terminé?
TÉMOIN:    Par le décès.
AVOCAT:   Et, par le décès de qui s'est-il terminé?
TÉMOIN:    Devinez.
____________________________________________

AVOCAT :   Pouvez-vous décrire l'individu?
TÉMOIN:    De grandeur moyenne, avec une barbe.
AVOCAT:   Était-ce un homme ou une femme?
TÉMOIN:    À moins que le cirque fût en ville, je vais dire un homme.
_____ ________________________________

AVOCAT:   Docteur, combien de vos autopsies avez-vous faites sur des
personnes mortes?
TÉMOIN:    Toutes.  Les vivants se débattent trop.
_________________________________________

AVOCAT:   TOUTES vos réponses DOIVENT être orales, OK?  À quelle école
êtes-vous allé?
TÉMOIN:   Oral.
_________________________________________

AVOCAT:   Vous souvenez-vous de l'heure où vous avez examiné le corps?
TÉMOIN:    L'autopsie a débuté vers 20 h 30.
AVOCAT:   Et M. Denton était mort à cette heure?
TÉMOIN:    En tout cas, il l'était quand j'ai fini.
____________________________________________

AVOCAT:   Êtes-vous qualifié pour un prélèvement d'urine?
TÉMOIN:    Êtes-vous qualifié pour poser cette question?
______________________________________

Et le meilleur pour la fin:

AVOCAT:   Docteur, avant de procéder à l'autopsie, avez-vous vérifié le
pouls?
TÉMOIN:    Non.
AVOCAT:   Avez-vous vérifié la pression sanguine?
TÉMOIN:    Non.
AVOCAT:   Avez-vous vérifié la respiration?
TÉMOIN:    Non.
AVOCAT:   Alors, il est possible que le patient fût vivant lorsque
vous avez commencé l'autopsie?
TÉMOIN:    Non.
AVOCAT:   Comment pouvez-vous en être si sûr, Docteur?
TÉMOIN:    Parce que son cerveau était dans un bocal sur mon bureau.
AVOCAT:    Je vois.  Mais, est-ce que le patient ne pouvait pas être
quand même encore en vie?
TÉMOIN:    Oui, c'est possible qu'il soit en vie et fasse le métier
d'avocat.



Un loup est passé... merci Anne C...

mardi 9 février 2010

Entrez dans la ronde...question 5

Les sagas interminables , les romans en plus de 5 volumes....
oh, oui! oh oui,!oh, oui!
De ces héroïnes (ou héros) aux aventures et aux amours innombrables, ma préférée est celle-ci... et attention... pas la daube de film qu'on en a tiré, mais le roman en douze volumes!
La photo est floue, mais pas ma mémoire: depuis l'adolescence, j'ai suivi Angélique à la quête de son hideux et séduisant époux, brûlé comme sorcier en place de Grève, depuis son Poitou natal jusqu'au Nouveau Monde où trente ans et douze volumes après , elle retrouve son amour perdu et incombustible , seul capable de parlementer avec les farouches guerriers Iroquois...
Si c'est pas beau, un amour comme ça???
Si beau que les étés sont rares, où je ne replonge pas dans la saga, avec l'idée de reprendre juste quelques chapitres d'un volume et puis....je repars du premier sous l'oeil critique de mon entourage qui ne comprend rien à l'AMUUUUR!
P.

C'EST POUR DE RIRE...

Un des problèmes les plus insolubles parmi ceux qui tinrent en échec la sagacité des sociologues occidentaux jusque vers la fin du deuxième tiers du vingtième siècle est celui de la présence de boules de gomme sur le comptoir des pharmaciens. Cet angoissant mystère n’en est plus un. Les immortels travaux du professeur Pourlèche ont mis en évidence l’implacable enchaînement de phénomènes sociopsychiques que nous allons dénoncer :
1° Un client entre dans la pharmacie avec l’intention de s’acheter des préservatifs (vulg. : « capotes anglaises ». Il a préalablement guetté, depuis le trottoir, l’instant où la jeune vendeuse aux yeux innocents serrait occupée et où il pourrait discrètement s’adresser au pharmacien en personne ;
2° Par suite d’une circonstance imprévisible, c’est la pure jeune fille qui lui demande ce qu’il désire.
3° Le client rougit, se trouble, aperçoit les boules de gomme sur le comptoir et dit très vite : « Heu… des boules de gomme. » Naturellement, à peine est-il parti que le pharmacien et la petite salope éclatent de rire. La monde est vraiment méchant.
François CAVANNA

lundi 8 février 2010

C'EST POUR DE RIRE...

Un type meurt sur la frontière franco-allemande.

Quand il arrive au ciel pour le jugement dernier, Saint Pierre lui dit:
- Bon votre vie sur terre, pas terrible, quelques adultères, pas souvent à la messe, des blasphèmes, etc etc.....

Je ne peux pas vous faire entrer au paradis, mais comme vous n'avez rien commis de grave,
 et que vous êtes mort sur la frontière, je vous laisse le choix entre l'enfer allemand et l'enfer français.

- Mais Saint Pierre, je ne connais ni l'un ni l'autre, pourriez vous m'en dire un peu plus SVP ?
 - Et bien, dans l'enfer allemand, on vous met dans une grande marmite pleine de purin,
 des petits gnomes très très vilains qui sentent mauvais mettent des bûches sous la marmite,
 un dragon vient allumer les bûches et vous cuisez toute la journée. Et c'est tous les jours pareil !
- Et l'enfer français ?
 Eh bien, dans l'enfer français, on vous met dans une grande marmite pleine de purin,
des petits gnomes très très vilains qui sentent mauvais mettent des bûches sous la marmite,
 un dragon vient allumer les bûches et vous cuisez toute la journée. Et c'est tous les jours pareil !

 Mais, si vous voulez un bon conseil, je serais vous, je choisirais l'enfer français

 Mais, Saint Pierre c'est exactement la même chose !!!!!!!
- Non non, pas du tout ! Car dans l'enfer français,
 un jour les gnomes sont en grève,
un jour on n'a pas livré les bûches,
 un jour le dragon est en RTT,
; un jour il est en congé maladie
un jour il ne trouve plus la marmite,
un jour on n'a pas commandé le purin .



Entrez dans la ronde...question 4

Penser à écrire un livre....

Je ne pense qu'à ça!
J'en ai même commencé deux... que vous pouvez trouver au début (où à la fin, ça dépend comment vous voyez les choses) de ce blog, sous les titres respectifs de Guilly le Terrible et Opéra-Fantôme.
Je les achèverai un jour, c'est certain... et d'ailleurs, voici l'arme du crime.
P.

C'EST POUR DE RIRE...



 

 


Un maire décide de faire repeindre la façade de la mairie. Il lance un  appel d'offres.


>  
>   On lui présente 3 devis : un polonais, un allemand et un français.
>  
>   Le devis du polonais s'élève à 3 millions d'euros, celui de l'Allemand à 6 millions et celui du Français à 9 millions.
>   Devant de telles différences, il convoque les trois entrepreneurs  séparément, pour qu'ils détaillent leurs estimations !
>  
>   - Le Polonais dit qu'il utilise de la peinture acrylique pour  extérieurs en deux couches pour 1 million, pour les échafaudages, les brosses, équipements divers et assurances : 1 million et le million restant c'est la main d'œuvre.
>  
>   - L'Allemand qui vient avec 2 adjoints dit qu'il utilise des peintures de polyuréthane en trois couches, dont le coût s'élève à 3 millions. Les échafaudages et autres matériels, équipements et assurances coûtent  2 millions et le million restant c'est la main d'œuvre.
>  
>   C'est le Français qui remporte finalement l'appel d'offres.
>   Le Maire estime qu'il présente le devis le mieux justifié.
>  
>   Le Français le lui a présenté comme suit :
>   - Monsieur le Maire : 3 millions pour vous, 3 autres pour moi et les 3 restants, 
 
          nous les donnons aux Polonais pour qu'ils nous peignent la façade.
  
   TOUTE RESSEMBLANCE AVEC LA VIE POLITIQUE (ou de l'entreprise) DE VOTRE 
   COMMUNE N'EST QUE PURE COÏNCIDENCE !*